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« Annabelle – La Maison du Mal » : Quand les « Warren » ne sont pas là, « Annabelle » danse !

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De la trilogie sur « Annabelle », ce volet dernier demeure le plus intéressant. Vue pour la 1ère fois en salle en 2014 par le biais du malaisien James Wan, la fameuse poupée représente une menace pire qu’antérieurement. Tressaillements et surprises garantis !


Lorraine et Ed Warren ont à présent capturé le puissant démon niché dans la poupée nommée Annabelle. Malgré tout, l’entité demeure toujours autant forte et rusée. Pour cette raison, le couple décidèrent de l’enfermer au sein de leur pièce de collection avec une vitrine afin de la tenir encore plus à l’écart. Cette dernière, a également l’indication qu’il ne faut jamais l’ouvrir. Le temps passe, et un jour, la poupée décide ce se manifester à nouveau… Notamment au travers de Judy, la fille des Warren. Puis à ses amies aussi. Et pour finir à sa manière, elle les harcèle sans détour et sans répits afin d’obtenir ce qu’elle souhaite ardemment…

Hollywood a le don de modifier la réalité en fiction par rapport à de nombreux points. Ce fut également le cas entre la véritable poupée « Annabelle » et celle de ses films homonymes. En outre pour cet opus, sa création a été clairement retouchée car elle est plus proche d’un pantin, que d’un objet souvent numérisé. Cet effet crée une sensation plus oppressante et réaliste envers les spectateurs-trices. Cependant, la conception des créateurs reste toujours autant différente de l’ « Annabelle » existante.

Mais l’amélioration de ce probable dernier chapitre se situe aussi au niveau de l’ambiance. A commencer par les décors du lieu de vie des « Warren » qui ont été minutieusement étudiés et préparés. Les tenues des comédiens-iennes et de la poupée donnent la sensation de se retrouver durant les années 70, donc pendant l’intrigue. Enfin, l’assemblage des fameux objets possédés dans l’incroyable pièce à collection des « Warren », reste impressionnante. Au sein de l’histoire de la fiction, seuls quelques-uns s’animent d’une façon ou d’une autre. Néanmoins, par rapport à ce que les véritables « Warren » ont amassés, la démonstration est minimisée.

Car le principal intérêt avec « Annabelle – La Maison du Mal » se situe d’une part entre le rassemblement fort sympathique des démons, mais également par rapport au casting. Au niveau des entités maléfiques, la majorité d’entre elles est aussi connue en Europe. Sans trop en dévoiler, par exemple, Le Passeur a besoin de ses pièces sur les morts pour faire la suite de son travail. Ou de La Mariée, qui possède ses victimes en décuplant les sentiments de haine et de violence en elles. En outre, les acteurs-trices incarnant ces personnages si particuliers dégagent des émotions assez intenses comme l’angoisse, l’oppression et une sorte d’hypnose morbide.


Comme précité, l’autre plus-value d’ « Annabelle – La Maison du Mal » se trouve au niveau du casting. Principalement féminin et avec de jeunes actrices au début de leur carrière, sauf pour Vera Farmiga (« Godzilla 2 – Roi des Monstres ») qui a une quinzaine d’années d’expérience cinématographiques. Outre cette dernière, le trio McKenna Grace (« Mary »), Madison Iseman (« Jumanji : Bienvenue dans la jungle ») et Katie Sarife (« Supernatural ») est très efficace dès son apparition. Plus particulièrement l’héroïne, soit la jeune McKenna Grace, dont la carrière donne l’impression de décoller. Elle sera d’ailleurs dans le prochain « S. O. S. Fantômes 3 » en 2020.

« Annabelle – La Maison du Mal » devient donc le meilleur volet de la trilogie grâce à l’investissement logistique de la production, de la distribution et du personnel comme la cheffe-décoratrice Jennifer Spence qui s’est particulièrement impliquée à rendre l’environnement réaliste.


S’adressant à un public friand des long-métrages horrifiques, « Annabelle – La Maison du Mal » plaira sans nul doute aux gens curieux d’en savoir davantage quant au quotidien des « Warren », sur le potentiel de la poupée et jusqu’où les démons peuvent aller afin d’atteindre leur but ultime.

Pour terminer et même si cette version d’ « Annabelle » demeure purement fictive, la véritable peut être vue au musée occulte des « Warrens » à Monroe dans le Connecticut. Toutefois, ces possibles sensations fortes sont à prendre au conditionnel car la visite du lieu semble pouvoir se faire assez rarement.

Annabelle 3 – La Maison du mal (Annabelle Comes Home)
USA   –   2019   –   Horror
Réalisateur: Gary Dauberman
Acteur: Patrick Wilson, Vera Farmiga, Mckenna Grace, Madison Iseman, Katie Sarife, Emily Brobst, Steve Coulter, Eddie J. Fernandez, Stephen Blackehart, Michael Cimino
Warner Bros
10.07

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