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Le Labyrinthe – le remède mortel : la fin justifie les moyens

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Pour ce dernier opus adapté de la trilogie dystopique young adult de James Dashner, Le Labyrinthe : le remède mortel relate l’affrontement final entre les héros et l’organisation WICKED. Thomas, NewtFry et les autres vont tout tenter pour libérer Minho et détruire les plans de WICKED. Entre retrouvailles et séances de sauvetage, le programme est mouvementé !

Ce troisième film s’inscrit dans la continuité des deux premiers, il présente même un court clin d’œil à l’épisode initial : on retrouve de l’action, des « fondus » et de la camaraderie. Malheureusement, c’est aussi le moins convaincant des trois, même s’il n’est pas foncièrement mauvais. Si le premier Labyrinthe faisait preuve d’originalité, le dernier en manque. On peut lui reprocher quelques longueurs et des hasards un peu trop heureux dans le scénario (les personnages se trouvent toujours miraculeusement au bon endroit au bon moment). La révolte d’une partie du peuple, que l’on empêche d’accéder à la ville et aux soins, aurait pu être un élément intéressant à exploiter qui reste cependant sous-développé, de même qu’un certain choix de WICKED, évoqué en une phrase au passage, qui aurait pu soulever un sujet pourtant très épineux. 
On peut toutefois apprécier l’instauration d’un dilemme, déjà présent sous une forme ou une autre dans plusieurs films « d’infectés », mais qui reste toujours percutant : faut-il sauver ses amis ou sacrifier sa liberté (voire sa vie) pour sauver un plus grand nombre de personnes inconnues ? Finalement, qui a raison : WICKED, qui veut éradiquer le virus en utilisant le sang des personnes immunisées, ou ceux qu’on nous présente comme les héros ? Chacun pourra se faire son avis sur la question.
Le remède mortel offre également un joli travail sur la lumière, qui fonctionne en trois temps. La séquence d’ouverture dans le désert est fortement illuminée, comme pour souligner l’euphorie des personnages. Ensuite, le film montre une alternance entre des plans baignés de soleil et des plans urbains sombres uniquement éclairés par les lumières de la ville. Enfin, le dernier acte se déroule uniquement de nuit ou sous la lumière blanche chirurgicale des locaux de WICKED, afin d’accentuer l’ambiance pessimiste. 
Pour ceux qui en voudraient prolonger leur balade labyrinthique, les bonus proposent des scènes inédites et des versions longues. Les curieux de technique peuvent également découvrir les effets spéciaux et la création des scènes de sauvetage. 

  • De Wes Ball
  • Avec Dylan O’Brien, Thomas Brodie-Sangster, Kaya Scodelario
  • 20th Century Fox

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