Home Cinéma Critiques de films « Telle mère, telle fille » : une grossesse qui voit double

« Telle mère, telle fille » : une grossesse qui voit double

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Telle mère, telle fille

Comment faire lorsque sa propre mère a décidé de tomber enceinte deux mois après soi ? Comment peut-elle envisager de s’occuper d’un nourrisson alors qu’elle ne sait même pas s’occuper d’elle-même ?


Avril, très organisée, file le parfait amour avec Louis, un étudiant en pleine rédaction de thèse. Installés dans un appartement parisien, le couple est prêt à accueillir son premier bébé. Enfin presque… À une exception près : Avril doit s’occuper de son adolescente de mère, Mado, qui squatte chez elle. Insouciante et en dehors des réalités, la mère vit aux crochets de sa fille. Un peu jalouse du futur nouveau venu, Mado désespère et recouche avec son ex-mari. Elle se retrouve enceinte à son tour.

Si cette relation mère-fille n’est pas très crédible en termes d’âge, les deux comédiennes ayant seulement quatorze ans de différence, le duo Cottin-Binoche fonctionne bien. Le scénario est bien imaginé pour ces deux personnages aux antipodes l’une de l’autre. Sur sa vespa rose bonbon, Juliette Binoche joue les ados en pleine crise pour notre plus grand plaisir. L’actrice retrouve Lambert Wilson. Tous deux forment un couple de parents délirants que l’on aimerait beaucoup revoir à l’écran par la suite. La réalisatrice française Noémie Saglio succède au grand Robert Zemeckis, pour qui Camille Cottin a récemment tenu un petit second rôle aux côtés de Brad Pitt.

La bande-annonce de « Telle mère, telle fille » semblait plus prometteuse en prédisant une comédie rythmée par les gags. Si l’on aurait aimé que ces derniers soient plus nombreux et moins lourds, dans l’ensemble, l’ambiance délurée du film plaît.

Telle mère, telle fille
De Noémie Saglio
Avec Camille Cottin, Juliette Binoche, Lambert Wilson, Michaël Dichter
JMH Distribution
Sortie le 29/03

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Amoureux du film «American Gigolo», ses parents la prénomme en hommage à l'actrice américaine Lauren Hutton. Ainsi marquée dans le berceau, comment aurait-elle pu, en grandissant, rester indifférente au 7ème art ? S'enivrant des classiques comme des films d'auteur, cette inconditionnelle de Meryl Streep a prolongé sa culture en menant des études universitaires en théories et histoire du cinéma. Omniprésent dans sa vie, c'est encore et toujours le cinéma qui l'a guidée vers le journalisme, dont elle a fait son métier. Celle qui se rend dans les salles pour s'évader et prolonger ses rêves, ne passe pas un jour sans glisser une réplique de film dans les conversations. Une preuve indélébile de sa passion. Et à tous ceux qui n'épellent pas son prénom correctement ou qui le prononcent au masculin, la Vaudoise leur répond fièrement, non sans une pointe de revanche : «L-A-U-R-E-N, comme Lauren Bacall !». Ça fait classe !

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