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House of Gucci ; excès ?

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Une catastrophe pure et simple ? Un tableau grotesque pas suffisamment abouti ? Un triste échec ? Un joyeux bordel ? MAAA ! Que s’est-il passé ?! Je ne pourrai que proposer l’étude de ces questions sans toutefois y trouver une réponse définitive et indiscutable…


Tout d’abord, il semble logique de parler de mise en scène lorsque Ridley Scott est à la réalisation ! Sur le plan visuel, ce dernier retrouve Darius Wolski pour la septième fois (!) et propose une fois encore avec cette collaboration cinématographique ce qu’auront offert Claudio Abbado et Maurizio Pollini au monde de la musique dans l’élégance et le grandiose de leur expression. L’esthétique du film nous immerge au cœur de l’univers luxueux et onéreux de la famille Gucci, dont on ne pourra qu’admirer béat la magnificence et le prestige hors-norme, extrêmement marqué et immersif sous l’œil expert des deux auteurs. Dès les premiers plans, on sera placé face à une abondance de teintes claires, donnant une impression de propreté et de stabilité presque irréelle que viendront compléter au long du métrage des palettes plus dorées et teintées, faisant ressortir avec élégance la richesse du milieu qu’il dépeint.

Viendront cependant s’opposer à ce style cristallin à plusieurs instants du métrage des atmosphères plus brumeuses (décrites comme artificielles par certains) dans les scènes d’extérieur, qui ne sont pour plusieurs d’entre elles pas légèrement sans rappeler Legend du même Ridley Scott, bien que le cas ne soit pas aussi extrême (en raison de l’intention beaucoup plus réaliste du traitement, que permettait de pousser à son apogée la perspective féerique et surnaturelle de son film de 1985). Évidemment, les jeux de lumière seront au rendez-vous, et, en plus de leur maestria magnifique, l’emploi de certains éclairages parfois inhabituels sur les visages des acteurs apportent une perspective parfois très particulière au grain de leur peau, même symbolique, faisant habilement ressortir sous certaines perspectives par exemple les cheveux gris-blancs qu’Aldo Gucci semble vouloir cacher, en plus de souligner l’aspect ridé et jauni de sa peau vieillie, en grand contraste avec l’image que tente par moments de donner le personnage.

De même qu’un travail important sur les reflets s’observe, mis en perspective avec l’idée de l’admiration et l’importance de la beauté dans le phénomène de mode et le rapport à la photographie et à l’image dans ces milieux (qu’illustre avec humour une scène durant laquelle Maurizio Gucci photographie sa femme immergée dans une baignoire noyée de mousse sous un éclairage chaud et intimiste).

Maurizio Gucci, interprété par Adam Driver, incarne un modèle de stabilité et de perfection dans sa prestance luxurieuse et élégante. Les costumes ne sont pas étrangers à la création du personnage, évoquant une position stable et indiscutée, accusant une présence majoritaire de teintes sobres et unies. L’acteur ne fera ici pas l’usage d’une palette de nuances aussi brillante que dans sa collaboration précédente avec le réalisateur (on se souviendra de lui dans « The last duel »), et ne fera pas preuve d’états dramatiques d’une violence aussi importante, mais parvient toutefois dans sa posture d’élégante sobriété à donner une image porteuse de sens au personnage qu’il incarne, en faisant ressortir la grande confiance et la grande stabilité que permet l’importance de la posture de son personnage. L’aspect légèrement naïf du personnage sera exploité à quelques instants du film, ce qui le rendra d’une certaine façon attachant aux yeux du spectateur. 

Le film semble prétendre à une certaine fidélité historique, (détail pour moi une fois encore tout à fait anecdotique, bien que potentiellement diffamatoire vis-à-vis des personnages encore vivants, ce qui serait problématique), notamment de par le passage subit au noir et blanc lors de plusieurs scènes, artifice sensé évoquer un effet d’image d’archive, une fidélité dont je ne pourrai juger, ne connaissant l’histoire que pour et de par son aspect populaire, bien qu’il apparaisse évident que plus d’un élément scénaristique desservent le récit ou une certaine approche dramatique ou comique bien plus que l’histoire réelle dont le film s’inspire.

Les décors d’intérieurs nous plongent au sein de cet univers luxueux, au mobilier d’une propreté impeccable, aux pièces immenses, chaque plan et cadrage permettent la mise en valeur d’éléments de décors importants et ne peuvent qu’aider à la constitution de l’esprit visuel général, que je retiens comme un point central et extrêmement bien réussi du film. (bien qu’il ait été discuté par plusieurs chroniques…). L’approche est toutefois moins poussée et aboutie que dans All the money in the world, ce que peut cependant expliquer la différence des intentions et approche entre les deux œuvres.

La première partie du métrage prend place à Milan et nous immerge au sein de l’architecture grandiose de la ville, la maestria distinguée de ses constructions, son esprit chic et luxueux,  ses restaurants hors de prix, et en dressent un portrait très touristique et parodique (bien qu’une partie des scènes s’y déroulant ne soit pas épargnée d’une approche très kitch, affaiblissant alors cette ironie) avant que vienne s’y ajouter la finesse de la ville de Florence, dans toute sa somptuosité baroque. Il s’avère que l’Italie, et plus généralement l’esprit « all’italiana » prennent ici une grande importance, qualitative comme quantitative, et s’imposent vite comme un constituant essentiel du style du film.

La musique comprend ainsi quelques-uns des plus grands airs d’opéra italiens (l’ouverture du Barbiere di Siviglia en tête), qui ramènent à une approche extrêmement pathétique et expressive qui ne pourra que ravir les amateurs du registre. 

Mais comme on le verra, ce traitement (et le film en général) ne sera pas tout le temps traité de façon aussi habile puisqu’un aspect beaucoup plus grotesque viendra régulièrement l’étayer, tel une vulgaire tache de café sur un beau tableau ou une corde de piano qui se romprait durant un concert (!). Ces aspects sont extrêmement dommage puisque qu’ils ne peuvent que… faire « tâche », provoquant une regrettable rupture radicale avec la magnificence de la qualité et de la précision (souvent ironique) des aspects remarquables décrits plus haut.

Ces aspects se doivent à mon sens à un certain nombre de maladresses de réalisation (et d’écriture), certaines tenant de l’ordre du détail, et d’autres prenant une place trop importante pour qu’elles passent inaperçues.

Pour prendre une des plus anecdotiques peut-être, n’est-il pas inutile de créer une tension lors de la scène de la mort de Maurizio Gucci ?! Cet élément est essentiel au film puisque s’en est le mécanisme initial, et n’a donc rien d’inévitable, le sort du personnage est déjà scellé, et le spectateur le sait déjà. N’aurait-il pas été plus percutant de la montrer sous un angle brusque et subit, à la manière de l’accident de voiture du juge Falcone dans « Il Traditore », de Marco Bellocchio, scène aussi mémorable que marquante ? Cependant, la sublimité des plans qui composent la scène, montrant le personnage évoluer sous les dômes du bâtiment milanais dans lequel il mourra, symbole de luxe et de finesse esthétique n’est sont pas sans évoquer la richesse des Gucci, dont ce serait ici la chute finale, un parallèle que montre magnifiquement le traitement esthétique de la scène aux lumières presque aveuglantes et annonciatrices entrant en contraste marqué avec le dommage de ce choix de réalisation, quitte à presque l’excuser.

Concernant les points plus importants, Lady Gaga m’aura été appréciable…en tant que voix off, dans les premières minutes du film, après quoi nombreux seront les spectateurs qui souffriront de sa performance que j’aurai trouvé monstrueuse. Elle inonde l’entier de ses scènes affublée d’un accent italien, se voulant mielleux et sensuel, artifice qui saura en agacer beaucoup et qu’elle agrémente d’un emploi intensif du ton et de l’intonation, sans oublier un nombre effarant de mimiques (parfaitement odieuses), bref, je laisserai les amateurs apprécier cette performance et contrer ces propos, ne souhaitant revenir sur de si mauvais souvenirs. 

Al Pacino, le vrai, l’unique, incarne de son côté un personnage gras et âgé, diminué, mais parvient vite à s’illustrer de lui-même, tout seul comme le grand monsieur qu’il est, comme un exemple parfait d’acteur décadent de par ses surjeux omniprésents, ce qui ne peut cependant qu’attrister lorsqu’on met cette performance à bien des égards pathétique en parallèle avec le grandiose de son passé d’acteur, dont on est ici à des années-lumières. Il est à noter l’humour de plusieurs de ses dialogues, souvent bien amené, qui dessert adroitement le caractère du personnage.

Jared Leto (dont il faut parler!), présentera justement un surjeu spectaculaire (le terme est faible) et proposera une des pires tentatives qui soit (et qui ne sera jamais) d’illustrer « l’esprit italien ». Mimant une italophonie on ne peut plus ratée, le grotesque de son accent n’a d’égal que ses surjeux et le pathétique de ses gestes, ici à leur apogée ridicule. Plaçant de façon tout à fait aléatoire diverses interjections d’origine italophone, ces détails aussi crédibles qu’un éléphant sur la lune ne pourront que provoquer désespoir et accablement chez le spectateur (le stade du rire est dépassé, il est loin, trop loin derrière-nous pour qu’on puisse encore l’apercevoir, trop lointain pour qu’on puisse même le concevoir) et lui feront redéfinir la notion même de l’excès. Un tel accomplissement pourra également provoquer à l’inverse un sentiment de sidération chez celui qui le regarde. 

Véritable tête à claques en tant qu’acteur autant que personnage (on reviendra sur la similitude un peu plus tard, cette dernière pouvant se voir expliquée par une hypothèse), l’acceptation d’une telle performance par un réalisateur dont la direction d’acteur est pourtant un domaine de prédilection (Alien, Blade Runner, The Duellists, Black Hawk Down, et j’en passe pourront l’attester) ne peut qu’interroger et surprendre les amateurs de sa filmographie.

Ainsi, les scènes qui font interagir Jared Leto avec son père, joué par Al Pacino, s’imposent d’elles-mêmes comme un spectacle totalement surréaliste, nous proposant une expérience fascinante et absurde qui n’est pas sans rappeler le théâtre expérimental (ces fameuses « performances » d’acteur), la caméra filmant d’une façon extrêmement réaliste et « terre-à-terre » les passages en question, ce qui nous permet d’admirer le spectacle dans son moindre détail, donnant une impression de détachement et d’irréel, comme si tout avait basculé. Je trouve ces scènes littéralement (et sincèrement) fascinantes à contempler, clouant le spectateur à son siège devant un stade d’exubérance aussi poussé, comme si elles marquaient une césure avec la logique terrestre, les deux acteurs donnant une impression de flottement et d’éloignement irrationnel totalement unique, dont je garde un souvenir éternel. En plus de cela, il s’impose comme nécessaire de voir une fois dans sa vie au moins Al Pacino et Leto errer dans un parking pour y retrouver leur Fiat égarée, agrémentant leur errance et recherche existentielles de diverses exclamations ou commentaires, saupoudrant le tout d’abondants gestes de mains se voulant italiens avec la légèreté d’un canon-mitrailleuse. Inédit, unique, spectaculaire !!!

Concernant ledit esprit italien, on finira très rapidement noyé sous une ridicule abondance d’espressi (et non « espressos »), de jeux de main si abondants qu’ils en deviennent grotesques, de faux accents italiens (« à la con », disons-le clairement) ou simulations parfois médiocres (on l’aura compris), un massacre caricatural qui ne pourra qu’affecter tristement les amoureux ou admirateurs de la langue et culture italienne, merci à l’usage qu’en font les acteurs mentionnés plus haut.

On retrouvera en continuité de cet esprit Italien caricatural lors de la rencontre entre Maurizio Gucci et Patrizia Reggiani la naïveté romantique qui avait caractérisé son « A Good Year », romantisme à la française dans le premier, amour vacancier à l’italienne dans le second, les passages renouant avec un style enfantin extrêmement léger plus proche de la comédie romantique adolescente de navet qu’au drame comique, tendant plus à décrédibiliser et infantiliser les personnages par le geste qu’à les rendre réellement attachants et amusants si s’en est là l’intention. (Peut-être cependant que le sens de ces scènes m’échappe et que d’autres sauront en expliquer la présence)

On peut cependant se demander si une telle abondance et qualité d’excès comme ceux-ci et un résultat aussi grotesque se doivent à une maladresse de direction d’acteur (le terme est faible)  ou si le traitement, si extrême, est volontaire, ayant pour but de retranscrire cette idée d’excès et de luxure pathétique de la famille Gucci à travers un jeu aussi faux que forcé de la part des acteurs qui l’incarnent, comme si Ridley Scott abordait avec distance et humour cette famille jusqu’à en rire et la ridiculiser avec une certaine cruauté, quitte à rendre son film odieux et uniquement appréciable dans une perspective critique et parodique.

Ridley Scott tenterait ainsi de refaire avec ses acteurs ce qu’il avait proposé quelques années auparavant dans « The Counsellor », où il exploitait les surjeux récurrents et connus du public de ses comédiens en les travaillant dans leur apogée sous une forme totalement assumée et plus parodique que sincèrement sérieuse, tout en évitant d’appliquer l’artifice à son protagoniste (Adam Driver) comme il l’avait fait avec Michael Fassbender dans le film en question. Bardem est connu pour ces surjeux de même que Jared Leto, et Lady Gaga reprendrait l’approche de femme séductrice, voluptueuse et manipulatrice du personnage incarné par Peneope Cruz dans l’œuvre de 2013. Cependant, dans ce cas de figure, il manquerait l’esprit de Cormac McCarthy au scénario pour décrire et développer d’une façon aussi intense l’histoire absurde qu’exploite le film.

Dans cette optique, l’odiosité de la performance de Lady Gaga évoquée plus haut ne ferait que refléter les éléments de son personnage, aussi ridicule dans son symbole que pour les spectateurs qui la regardent.

De même que Jared Leto ne ferait que refléter l’exubérance aberrante du monde de la mode et du mauvais goût sous le prétexte ridicule de l’inventivité et l’inspiration artistique, et les conflits ridicules qui l’opposent à son vieux père ne seraient qu’une illustration de l’absurde de la famille des Gucci,  l’idiotie de leurs problèmes familiaux et leur aspect ridiculement capricieux.

Le film ne manque justement pas de souligner explicitement les reproches qu’essuie Maurizio Gucci pour son amour des dépenses et du luxe, achetant des fauteuils pour des fortunes, et dépensant, comme qui dirait, « sans compter ».

Une telle tentative serait de l’ordre de la provocation tout à fait délicieuse, et j’aimerais beaucoup, dans mon admiration récurrente de Ridley Scott, pouvoir lui attribuer une telle approche, bien qu’il s’agisse d’une hypothèse et que je ne sois en mesure de pouvoir l’affirmer.

Le texte sur lequel se clôt le métrage nous apprend que  « plus aucun membre de la famille Gucci n’est affilié à Gucci », ce qui ramène à l’idée de chute d’un empire, de renversement drastique des pouvoirs, partiellement exploitée par le film et intéressante dans ce qu’elle nous dit des systèmes économiques du monde du luxe à travers le parcours de la marque Gucci.

On nous montre en effet la naïveté et l’incompétence de Maurizio Gucci, ses dépenses exubérantes, dilapidant avec sa fantaisie naïve (et même pas consciemment) le patrimoine familial construit par ses pères, affaiblissant sans le vouloir l’entreprise dont il est à la tête, le rendant responsable de la perte de crédibilité de la marque et son rachat. L’idée d’un empire dont le fils reprend la tête sans en connaître le fonctionnement et le fait s’écrouler de par son incompétence n’est pas sans évoquer une intéressante formule dramatique à laquelle on se serait volontiers laissé s’essayer pleinement le réalisateur.

Cependant, cette intention d’approche socio-éconimique plus picturale et dramatique ne peut que passer au second plan lorsqu’elle est contiguë à une telle concentration de théâtre grossier et d’éléments aussi grotesques, faisant oublier tout élément de noblesse et de progression autodestructrice tragique. On pourrait ainsi trouver une certaine incapacité de réalisation de la part du réalisateur à desservir les deux intentions, toujours en partant de la thèse que les deux aspects sont volontaires, maladresse qui serait en partie causée par un manque de clarté de la part du scénario qui ne semble pas non plus savoir trancher parmi les deux approches pourtant fondamentalement différentes, et encore moins les concilier, intentions qui auraient pu donner lieu à un film mémorable si elles avaient été pleinement traitées. Un caractère sérieux et dramatique limite l’aspect comique du premier tandis que ce dernier empiète durement sur son grandiose. Même si ces contrastes apparaissent comme dommage, ils n’en demeurent pas moins très intéressants puisque relativement inhabituels et témoignant d’une volonté et d’une approche curieuse. Et un film témoignant d’un certain caractère n’est-il pas meilleur que la plus parfaite des coquilles vides ?

Et si on se résigne à penser que c’est là une catastrophe difficilement excusable et que je vois des potentielles intentions là où il n’y en a pas il me semblerait cohérent de voir le film comme un naufrage, qui n’aurait même pas d’intéressant le spectaculaire de ses vaines tentatives de sauvetage, et ne pourrait que divertir de par sa capacité sans cesse renouvelée à se prendre les pieds dans ses propres lacets…

Cependant, à la sortie de la séance de presse, plusieurs avis étaient forts différents lorsqu’ils n’étaient pas tout simplement opposés, certains ayant apprécié l’œuvre, d’autre, demeurant beaucoup mitigés, et certains l’ayant trouvée grotesque, sans y voir cependant une approche intentionnelle, la question reste donc ouverte et pourrait encore donner lieu à bien des discussions intéressantes (!)

Et fort heureusement ! On dit souvent qu’il y a autant de livres que de lecteurs dudit livre, une idée que je pense également applicable au cinéma, ce film n’y faisant alors pas exception, encore plus au vu de son caractère hésitant et inconstant. On pourra donc toujours se demander ce qui a bien pu se passer pour arriver à un résultat pareil, sans jamais avoir la certitude d’une réponse claire, un phénomène que je trouve aussi intrigant qu’amusant.

À titre personnel, en guise de conclusion (sans pour autant signer par le geste une clôture définitive de la question, ne souhaitant ni pouvant coller une étiquette objective et définitive à l’œuvre), je me permettrai de citer Rafael Wolf, critique cinéma dans Vertigo dont les propos ont été rapportés dans cet article RTS (https://www.rts.ch/info/culture/cinema/12665959-house-of-gucci-decrit-les-dessous-scandaleux-de-la-celebre-marque-italienne.html), avec lequel j’entre en accord marqué, et dont je trouve la formulation extrêmement apte à formuler l’idée que je me serai fait du film. « J’ai eu l’impression de voir un opéra bouffe assez grotesque, mais avec des personnages qui étaient convaincus d’être dans une tragédie shakespearienne. Et ce contraste crée pour moi tout l’intérêt de ce film. »

« J’ai eu l’impression de voir un opéra bouffe assez grotesque, mais avec des personnages qui étaient convaincus d’être dans une tragédie shakespearienne. Et ce contraste crée pour moi tout l’intérêt de ce film. »

Rafael Wolf

House of Gucci
USA – CAN – 2021
Durée: 2h37 min
Biopic, Drame
Réalisateur: Ridley Scott
Avec: Lady Gaga, Adam Driver, Al Pacino, Jared Leto, Jeremy Irons, Reeve Carney, Jack Huston, Salma Hayek, Camille Cottin
Universal Pictures
24.11.2021 au cinéma

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