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« Rencontres 7e Art Lausanne 2022 » : La marginalisation de Buster et Ed permit des chefs d’œuvres intemporels

2 incroyables cinéastes qui fascinent constamment.

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Malgré les complications Covid de ces 2 dernières années, les organisateurs du « R7AL » arrivèrent à mener à bien leur festival et programmation. Pour cette 5ème année, le retour à la normalité s’en ressent et fait plaisir, tout comme les choix de films et rétrospective.


Parmi les quelques long-métrages vus pendant la 5ème édition des « Rencontre 7e Art Lausanne », certaines fictions restent toujours plaisantes à (re) voir sur grand écran grâce à leurs histoires et à l’audace des réalisateurs-trices, accompagné-e-s équipes techniques ayant collaboré-e-s avec eux-elles.

« Ed Wood » : Edgard D. Wood Junior est un jeune réalisateur ambitieux qui cherche à percer dans le milieu cinématographique des années 50, même si aucun studio ne veut travailler avec lui. Cependant, au gré de ses rencontres, Ed pourra mener à bien une majeure partie de ses projets très farfelus, trop futuristes et parfois choquants. Entre son amitié avec l’incroyable Bela Lugosi, sa collaboration avec un chiropracteur, ses travestissements pas toujours appréciés ou encore, le soutien inébranlable de ses ami-e-s, Ed Wood eut une incroyable, mais souvent, triste vie.

Si « Ed Wood » est le 4ème long-métrage du génial et inégalable Tim Burton (« Big Eyes »), il resta continuellement fidèle à son genre, soit sombre et quelque peu gothique. Ainsi et après de multiples et âpres négociations avec différents studios, il réussit à convaincre « Touchstone Pictures », et donc indirectement « Disney », de tourner le biopic en noir t blanc sur Ed.

Doté d’une somptueuse distribution, de Johnny Depp (« Les Animaux fantastiques : Les crimes de Grindewald ») à Martin Landau (« Frankenweenie ») en passant par Sarah Jessica Paker (« Sex and the City ») ou encore Patricia Arquette (« Toy Story 4 »), les rôles bouleversent et marquent même si les années passent.

L’aspect du noir et blanc impacte également beaucoup cette incroyable réalisation. En outre, la vie du véritable Edgard D. Wood Jr. s’avéra la plus respectueuse possible. Au point que sa dernière femme, décédée à présent, se rendit sur les lieux du tournage afin de conseiller et valider davantage ce magnifique projet cinématographique.

« Le Caméraman » : Luke est un photographe-portraitiste qui cherche à se faire une place d’un New York énergique durant les années 20. Au moment où il alpage un client pour une photo, une foule soudaine et intense les envahit. N’en comprenant pas la raison, bousculé de tous les côtés, Luke remarque simultanément qu’il perdit son client et… une très jolie jeune femme juste devant lui. Après avoir brièvement fait la connaissance de Luke, Sally décide de l’aider à évoluer professionnellement en lui laissant la chance de couvrir un événement dans le quartier chinois de la Grande Pomme. Luke va alors enchaîner les mésaventures avec sa caméra. Il se fera tirer dessus, deviendra ami avec un petit singe, évitera un emprisonnement et sauvera même Sally pendant son accident d’hors-bord. Mais arrivera-t-il à devenir un grand reporter et à séduire Sally comme il le souhaite ?

Un peu plus d’un siècle après ses incroyables performances et son talent inégalé, le comédien, réalisateur, cascadeur et producteur Américain Joseph Frank Keaton, connu sous le nom de Buster Keaton, fait toujours ressentir beaucoup d’engouement aux spectateurs-trices connaissant ses rôles ou découvrant le comédien pour la 1ère fois.

Si « Le Caméraman » s’avère être l’une des dernières grandes prestations de Buster Keaton dans le muet, il n’arriva pas à passer le cap du parlé et perdit de son talent par la suite, il n’en reste pas moins un maître en la matière. Lui qui avait commencé par du charlatanisme avec ses parents plus jeune, même si sa carrière cinématographique à succès fut courte, son savoir-faire impressionne continuellement et traverse les générations.

Malheureusement et depuis plusieurs décennies, l’acteur demeure malgré tout, beaucoup oublié. Néanmoins, dès le moment où une personne découvre ses réalisations, il reste très probable qu’elle ait envie de visionner ses autres chefs d’œuvres. Car comme Charlie Chaplin à cette époque, il révolutionna le 7ème Art grâce à son ingéniosité et son audace.

Du « Caméraman » à « Cadet d’eau douce » en passant par « Les Fiancées en folie », Buster Keaton lègue encore et toujours, une filmographie hors pair et qui mérite d’être regardée par les petits, comme les grands enfants.

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