Les Aliens sont de retour ! À bord d’un vaisseau spatial gigantesque, ils attaquent la planète Terre et ses habitants. Comme d’habitude, c’est les américains qui sont ciblés les premiers. Du style « Indépendance Day » et « Mars Attacks » cette création laisse à désirer, mais on ne peut s’empêcher de la visionner jusqu’à la fin…
« Quand tout votre monde s’écroule, vous n’avez plus d’autre choix que d’abandonner la lutte. Vous pouvez toujours chercher des issues de secours ou bien tenter de vous battre jusqu’à votre dernier souffle, mais il n’y a plus rien à faire ». C’est ainsi que commence cette histoire.
Mark est un ancien agent du département de la sécurité à Los Angeles. Il a décidé de faire une pause après le décès inattendu de sa femme. Seul pour assurer l’éducation de son fils, l’ancien policier se retrouve confronté, comme le reste de la population, à des phénomènes paranormaux. Seul survivant avec quelques passagers du métro, il tente de s’en sortir en se cachant sous-terre.
Des « Aliens » robotisés venus d’une planète lointaine ont totalement rasé la ville et pris les habitants en otage dans leur vaisseau spatial. Attrapé à son tour par l’ennemi, le héros de cette histoire arrive néanmoins à s’échapper dans ce qui semble être un complexe futuriste dangereux. C’est à ce moment-là que Mark comprend les motivations des extraterrestres. Ceux-ci s’approprient les cerveaux des humains pour former une armée invincible…
Le réalisateur, Liam O’Donnell est né le 12 avril 1982 à Randolph dans l’état du Massachusetts (USA). Ce scénariste et producteur est connu pour quelques-unes de ses rares créations. En 2010 il a sorti deux films: « Iron Man 2″ et « Skyline » qui ont précédé cette sortie plutôt originale.
Au casting de « Beyond Skyline » nous trouvons l’acteur Frank Grillo, connu pour sa prestation dans «Captain America: Le soldat de l’Hiver» et Iko Uwais qui a joué dans « The Raid 1 & 2″. Dans le rôle du fils nous avons Johnny Weston qui a acquis une certaine reconnaissance grâce à « Someday this pain will be usefull » et « John dies at the end », l’acteur américain était aussi à l’affiche de la trilogie « Divergente ». Côté féminin nous découvrons la serbe Bojana Novakovic ainsi que la jeune américaine Betty Gabriel qui se fondent parfaitement dans la peau de leur personnage.
Ce film fantastique à tendance horrifique est assez violent. La Bande-Originale est signée Ram Khatabakhsh et David Boyles. Doté d’effets spéciaux de qualité et de dialogues simples, cette création peut se targuer d’avoir un scénario extravagant. On ne saisit pas vraiment pourquoi les personnages principaux du film s’en sortent constamment alors que les autres sont directement emportés et maltraités. Cette création bizarre et multi-genre contient de nombreux combats. Les protagonistes maîtrisent l’art du Kung-Fu et comble de l’ironie, les machines aussi !
C’est le Temple de Prambanan à Kebudayaan en Indonésie qui a servi de décor pour les scènes finales. Cet ensemble de 240 temples shivaites classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO a été construit au IXème siècle sous la dynastie Sanjaya dans la région centrale de l’île de Java. À l’intérieur des ruines principales, on trouve des scènes de combats entre le Bien et le Mal. Un thème qui a inspiré le réalisateur pour son dernier film.
Si l’idée de départ est bien pensée, on est finalement déçu du résultat. Il est important de noter que des scènes, des propos et des images peuvent heurter les âmes sensibles.
Disponible en Blu-Ray, ce long-métrage d’une durée de deux heures trente contient une version française et anglaise ainsi que la traditionnelle bande annonce et le bêtisier.
(Durée 109 minutes)
Réalisateur & Sénariste: Liam O’Donnell
Avec: Frank Grillo (Mark), Iko Uwais (Sua), Jonny Weston (Trent), Yayan Ruhian (The Chief), Bojana Novakovic (Audrey), Callan Mulvey (Harper), Betty Gabriel (Sandra Jones), Kevin O’Donnell (Patrick), Jacob Vargas (Garcia), Antonio Fargas (Sarge), Pamelyn Chee (Kanya) Karen Glave (Carol) Zarah Mahler (Vilma), Justin Zachary (Samaritain), Samantha Jean (Elaine) & Tony Black (Jarrod).
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