Home Interviews « NIFFF 2019 » : Interview de l’écrivaine Laurence Suhner

« NIFFF 2019 » : Interview de l’écrivaine Laurence Suhner

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Durant notre présence au « NIFFF 2019 », nous avons également rencontré l’auteure genevoise Laurence Suhner, invitée pour sa carte blanche. Entre nos questions difficiles du « Movies Quiz » et ses projets, avec « Baka News Network », nous avons découvert une femme très occupée.


Bonjour Laurence, bienvenue et merci de répondre à nos question. Voici donc la 1ère… Connaissiez-vous déjà le « NIFFF » ?

Oui tout à fait. J’avais été invitée la 1ère année où j’avais sorti mon 1er tome, « Vestige » et sauf erreur, c’était en 2012. Malheureusement, je suis rarement là en juillet car je navigue. C’est donc ma 1ère année à terre, on va dire. Je suis très, très contente d’être là et de découvrir enfin ce festival avec ses films et genres cinématographiques.

Comment c’est passé la prise de contact avec les organisateurs ?

On m’a contacté durant le « Salon du livre » de Genève pour me demander si j’étais intéressée pour faire une carte blanche pendant le « NIFFF ». C’est-à-dire choisir 3 films, soit dans la science-fiction, fantastiques, fantaisie, etc. Et j’ai proposé 3 films de science-fiction que j’ai apprécié, soit « District 9 », « Arrival » et « Contact ». J’ai aussi participé à la journée « Contemporary Science-Fiction Literature », un débat durant le festival.

Qu’est-ce que le cinéma fantastique pour vous ?

Beaucoup de choses, car je regarde depuis longtemps beaucoup de films. Quand j’étais enfant et que mes parents allaient se coucher, je retournais à la télévision pour voir les films de minuit en cachette. Donc… bercée par le cinéma et le cinéma est une grande inspiration pour mon écriture. Comme je suis aussi auteure de bande-dessinées et character designer, j’ai toujours du visuel qui vient avant. Je fais aussi du storyboard et l’écriture de séries pour la télévision.

Vous avez donc un lien avec le planet opera. Mais qu’est-ce que c’est en fait ?

En fait en science-fiction, il y a ce qu’on appelle le space op (donc le space opera) qui est du style « Star Wars » où très peu de chose sont expliquées et la crédibilité scientifique est quasi inexistante. En fait, tout le monde s’en fout des explications et c’est un peu comme de l’heroic fantasy, mais cela se passe dans l’espace. Le planet opera est un peu plus scientifique, plus dans les détails de la description d’un monde, des habitants, des modes de vie… C’est une sorte de monde qu’on développe et toujours lié à une planète.


Comment êtes-vous devenue auteure ?

Je crois l’avoir toujours été. Quand j’étais enfant, mon père m’écrivait des histoires en bande-dessinées toujours en relation avec des expéditions scientifiques comme dans « Tintin » par exemple. Petit à petit, j’ai commencé à faire des scénarios en bd, puis des nouvelles. J’ai l’impression que j’ai toujours eu envie d’écrire. Enfant aussi, je regardais souvent la télévision toute la journée et j’étais plongée dans ce visuel. En fait, je lisais et regardais des films.

Votre bébé est la trilogie littéraire « QuanTika » qui s’est beaucoup vendue auprès du public. Actuellement, vous travaillez sur un spin off de votre saga. Que pouvez-vous déjà nous dire pour les prochaines aventures ?

Ce sera très surprenant et ceux qui n’ont pas lu « QuanTika » pourront lire mon spin off car se sera une histoire différente. Il est presque terminé, je suis en train de faire les corrections. Il y aura 2 tomes et je peaufine le premier que je rendrai cet automne (2019). Mon diptyque parlera de divergence…

Pour terminer, quels-les auteur-e-s littéraires et cinématographiques vous inspire encore et toujours ?

Par rapport au cinéma, déjà les 3 cinéastes que je présente au « NIFFF » pour ma carte blanche, soit Neill Blomkamp, Denis Villeneuve et Robert Zemeckis. Se sont 3 films, parmi beaucoup d’autres, qui m’ont énormément marquée. Au niveau littérature, c’est infini… De la littérature anglo-saxonne aux classiques américains comme Arthur Clarke, Asimov ou même des auteurs actuels comme Robert Charles Wilson ou même des collègues auteur-e-s comme Elisabetz van Harmo.

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