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mercredi, décembre 11, 2024
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De Singham à Sooryavanshi, l’hommage aux flics de Goa

Rugissements garantis !

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

En 2011, le réalisateur Indien Rohit Shetty termina un film Bollywood à petit budget nommé « Singham ». Par la suite et grâce à son succès colossal, la tétralogie très musclée, enragée, dingue et totalement réussie, se poursuivi et permit de passer de savoureux et divertissants moments.


« Singham » : Barijao Singham a été transféré dans une petite ville vers la région de Goa car il a humilié un truand ouvertement. Ce dernier pense qu’en dégageant l’honnête policier au sein d’un coin reculé, et par le biais du réseau politique, Barijao deviendra fou et suppliera le mafieux de l’aider à retrouver son ancien poste. Mais c’est tout le contraire qui va se passer. En fait, Singham va beaucoup aimer ce nouvel endroit, ses habitant-e-s et sa façon de gérer la corruption lui permettra de se surpasser…

C’est en rachetant les droits du film tamoul « Singam », que Rohit Shetty eut toute l’aisance d’adapter son long-métrage complètement fou et incroyable. Si effectivement, et comme de nombreux autres films Bollywood, la gravité n’existe pas et certaines scènes d’action sont époustouflantes, l’aspect dramatique de « Singham » s’avère fort bien utilisé et joué par Ajay Devgan (« Gangubai Kathiawadi »).

Outre le bon scénario et la belle prestation du comédien susmentionné, son partenaire Prakash Raj (« Dabangg 2 »), interprétant l’acharné mafieux, offre la meilleure performance de la fiction. Vicieux, malin, hargneux et bien organisé dans la pègre indienne, il ne manquera pas de mettre beaucoup d’embûches face à ce policier qui ne veut rien savoir de la corruption.

« Singham Returns » : Les années ont passé et à présent, l’honnête et intrépide Bajirao Singham gère un Commissariat au sein de la grande ville de Mumbai. Il a sous ses ordres, plusieurs Inspecteurs et agents loyaux. Leur communauté policière arrête souvent les truands sur le fait et les emprisonne directement en attendant les jugements. Mais, tout va se compliquer lorsqu’un de leur collègue proche est retrouvé mort dans une ambulance avec un contenu frauduleux. Manesh serait-il un ripou ? Bajirao devra enquêter scrupuleusement et ne rien laisser passer. Il finira par découvrir un plan et un ennemi extrêmement redoutables.

Comme Rohit Shetty l’avait annoncé auparavant, l’univers des flics grandit et grandira encore avec toujours en priorité, « Le Lion » soit « Singham » en hindi. Si ce second volet fut compliqué à tourner en raison d’agendas chargés du côté d’Ajay Devgan, il sortit tout de même dans les cinémas indiens en 2014.

Mais contrairement au 1er opus, les critiques divergèrent. Du côté de la presse, il ne plut guère et les avis furent assez tranchés et négatifs. Par contre, le public indien apprécia énormément « Singham Returns » au point qu’il fut l’un des films les plus appréciés en 2014 par les spectateurs-trices. Notamment grâce à l’anti-corruption que les héros évitent à tout prix.

Si la bande-originale se dote de compositions inhabituelles, détonantes et un peu dérangeantes notamment avec « Aata Mahji Satakli », soit littéralement « Je pète les plombs », de Yo Yon Honey Singh, l’histoire de « Singham Returns » captive très vite, comme celle de 2011.

Ce, malgré le fait que le scénariste et réalisateur Rohit Shetty, se soit librement basé sur « Ekalavyan », un long-métrage sorti en 1993 dans les salles de l’état du Kerala. Néanmoins, aucune polémique ne se créa et un large public apprécia la droiture et la violence réglementaire dont les policiers usèrent.

« Simmba » : Simmba et Singham ne se connaissent pas du tout, même s’ils sont originaires du district similaire, soit de Rae Bareli. En dehors de ça, ils vivent à l’exact opposé. Car Simmba croit en la corruption, en vit avec plaisir et sans réellement se cacher. C’est carrément un idéal pour lui. Mais un changement brutal de situation va lui faire prendre conscience de ses penchants, le transformer et surtout, l’obliger à prendre un chemin plus juste.

En 2018, la franchise des policiers contre les pots-de-vin s’étend avec « Simmba », qui n’a rien à voir avec l’animation de « Disney », « Simba ». Mais cette fois-ci, le flic en question agit de manière très différente car durant longtemps, il apprécia et vécut grâce aux profits de l’argent sale.

Davantage dramatique par rapport à « Singham » et « Singham Returns », cette 3ème réalisation s’avère encore plus brutale et malsaine. D’abord et comme susmentionné, parce que ledit policier apprécie les escroqueries, mais aussi par le biais de ses arrestations très musclées et souvent à la limite de légalité.

Dotée d’une bande-originale également tout autant rythmée, entre autres avec « Mera Wala Dance », la morale de « Simmba » se veut plus humaine et démontre qu’avec un changement au niveau de la conscience et l’arrivée d’une aide extérieure peut aider à améliorer une vie complexe. Surtout lorsque ce soutien s’appelle « Sooryavanshi »…

En 2024, la franchise est relancée pour réunir toute la bande…

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