Le dernier film de Cédric Klapisch, présente la vie d’une jeune femme en route vers Paris à la fin du XIXème siècle. Bien pensé et doté de décors époustouflants, cette aventure familiale, en deux temps, se démarque par un casting de qualité et son scénario captivant.
Chaque sortie de film du réalisateur Cédric Klapisch (L’Auberge Espagnole, Deux Moi, Les Poupées Russes, Casse-Tête Chinois, En Corps…) est un événement en soi, car ses créations sont connues pour être à la fois, humaines, originales, sentimentales et captivantes.
Dans ce nouveau « Grand Cru », le célèbre cinéaste français nous propose d’entrer dans une vieille demeure normande, pour y découvrir les mystérieux secrets qu’elle renferme. Abandonnée depuis 1944, cette illustre bâtisse recouverte de végétation est le lieu principal de l’intrigue. Un groupe de quatre personnes, choisies au hasard parmi les descendants de la famille propriétaire des lieux, se rendent sur place pour estimer la valeur du bien et tenter de trouver des informations permettant d’en savoir un peu plus sur leurs origines.
C’est ainsi que Seb : jeune créateur de contenus digitaux, Abdel : un prof préretraité d’origine algérienne, Guy : un apiculteur anticonformiste et Céline : planificatrice de projets pour la SNCF, mènent ensemble une étude approfondie des lieux et des reliques du passé.
Ce voyage dans le temps, documents et photos à l’appui, leur permettra non seulement de découvrir le parcours unique et trépidant de leur ancêtre Adèle Vermillard, partie retrouver sa mère à Paris, mais également de se remettre eux-mêmes en question…
Cédric Klapisch a toujours été fasciné par le Paris de la fin du XIXe siècle. Son tout premier court-métrage « Ce qui me meut » s’y déroulait déjà. L’idée de faire un film en costumes et de rendre hommage à cette époque lui trottait dans la tête depuis longtemps. Ce projet était aussi l’occasion de concrétiser sa passion pour les photographes comme Atget, Marville ou Nadar, qui ont figé sur pellicule un Paris disparu.
Tourner un métrage en costumes de 1895 avec des calèches, des chevaux, des omnibus et 80 figurants nécessite une logistique colossale. Klapisch, habitué à filmer avec spontanéité dans des décors contemporains a dû cette fois-ci adapter sa méthode pour éviter les frais. L’équipe du film a donc, visité de nombreux musées pour trouver la manière juste de présenter cette époque: (Orsay, Marmottan, Le Havre, Honfleur…). Ils se sont également plongés dans la littérature d’autrefois. Le roman Scènes de la vie de bohème d’Henri Murger a particulièrement nourri leur travail. Cette démarche documentaire a inspiré de nombreuses scènes du film, donnant au récit une assise historique crédible.
La Venue de l’avenir, rassemble beaucoup de professionnels de la nouvelle génération comme Suzanne Lindon, Abraham Wapler, Paul Kircher, et Vassili Schneide, mais également des artistes plus capés comme Vincent Macaigne, Julia Piaton, Sara Giraudeau ainsi que ses comédiens fétiches : Zinedine Soualem et Cécile de France. Par leur talent, ils ont su trouver la profondeur de caractère nécessaire, pour donner vie à leur personnage.
Présentée hors compétition au Festival de Cannes 2025, cette création de qualité plaira a un large public, car il questionne notre rapport au progrès qui est finalement aussi positif que négatif.
Film français durée 2h05 minutes.
Réalisé par : Cédric Klapisch
Scénaristes : Santiago Amigorena & Cédric Klapisch
Avec : Suzanne Lindon (Adèle), Abraham Wapler (Seb), Vincent Macaigne (Guy), Julia Piaton (Céline), Zinedine Soualem (Abdel), Paul Kircher (Anatole), Vassili Schneider (Lucien), Sara Giraudeau (Odette), Cécile de France (Calixte de la Ferrière), François Berléand (Victor Hugo), Philippine Leroy-Beaulieu (Sarah Bernhardt), Raïka Hazanavicius (Rose), Angèle Garnier (Violette).
Production : StudioCanal, Ce Qui Me Meut, France 2 Cinéma, La Compagnie Cinématographique, Panache Productions.
Distribution : Frenetic.
