Ce début de mois de juin s’avère particulièrement radieux et chaud. Une météo également parfaite pour aller au cinéma et découvrir un « Wakanda » différent, un conte épique et Michel Gondry qui raconte de belles et folles histoires.
« Eyes of Wakanda » : Pour une raison assez floue, Noni la Wakandaise déshonorée, est convoquée au sein d’une réunion secrète. Elle apprendra qu’elle a été choisie afin de retrouver l’un de ses compatriotes déterminé à conquérir les humains grâce à plusieurs armes volées au sein de leur nation cachée. Leur entêtement respectif va les mener à des introspections, de nombreuses pertes et à une décision finale qui changera le pays.
Présenté en avant-première mondiale en la présence de son réalisateur Todd Harris (« Thunderbolts* ») pendant le « Festival international du film d’animation à Annecy », le tout 1er épisode de la nouvelle série « Marvel » surprend positivement.
Notamment au niveau de la chasse commencée dès le début de l’intrigue. Egalement par rapport au très bon degré de violence, à l’esthétisme et aux ambiances de la série. Qui sera diffusée sur « Disney + » dès ce mois d’août.
Soignée, efficace et intrigante, nous apprîmes durant l’atelier que le « Wakanda » sera montré d’une manière différente. Dotée de concepts plutôt novateurs, cette nouvelle réalisation devrait plaire à un large public. Aussi par rapport à sa voxographie, ses dialogues, ses accents et imprégnations culturelles remarquables.
Une série animée à suivre avec grand intérêt afin de comprendre le passé de ce puissant et mystérieux état.
« Into the Mortal World » : Fanning est une jeune chapardeuse orpheline. Cependant, grâce à son bon instinct de survie et à la magie transmise par sa maman un peu avant sa mort, elle essaie de la retrouver au sein du Monde Divin. Jin Feng, quant à lui, descend dans le monde des Mortels afin de retrouver les 28 esprits qui sont liés à au décès de sa mère. Il demeure droit et hésite rarement quant à ses décisions et chemins à prendre. Les 2 êtres vont se rencontrer et… S’apprécier ou se détester ?
Basé sur un conte très connu en Chine, « Niu Lang et Zhi Nv », le long-métrage animé « Into the Mortal World » fait suite au succès surprise de son petit frère homonyme. Il s’avère donc logique que son récit, ses graphismes et ses dialogues soient autant soignés et efficaces.
Si les personnages et décors ont de l’importance, les voix originales le sont encore plus. Aucune tête d’affiche connue dans le cadre de ce magnifique projet. Mais les travaux vocaux sur l’intrépide « Xiao Fan » (alias « Fanning »), soit Xiaolyu Liu, et de « Jing Feng », soit Xi Li, se démarquent notablement et pertinemment.
Cette série s’adresse par ailleurs, à un large public. Une histoire donc, permettant d’en apprendre aussi davantage au niveau de la culture et traditions chinoises.
« Maya, donne-moi un autre titre » : Maya et son papa vivent séparément, chacun dans un autre pays. Afin de garder un lien sain entre eu 2, et surtout de continuer à lui raconter des histoires, Maya le titre qu’il développera en un conte. A partir de ce moment-là, l’inspiration d’un long-métrage animé en ressortira. Et dont Maya en sera l’héroïne. Poétique, amusant et permettant à la jeune fille de beaucoup voyager, cette réalisation en sera fort appréciée.
Passionné de créations animées depuis plusieurs années déjà, le cinéaste Michel Gondry (« Le Livre des solutions ») s’est lancé dans cette idée cinématographique quand sa fille, dont son vrai prénom est Maya, eut 3 ans.
Divisée en 2 parties, la 1re sortit en 2024 avec Pierre Niney en (« Le Comte de Monte-Cristo ») narrateur et l’actuel en 2025 avec Blanche Gardin (« Yannick »), au travers de rares modifications apportées au récit de base.
Un élément respectable et très appréciable. Car la folie qui règne tout au long de « Maya, donne-moi un autre titre » valorise grandement la qualité du long-métrage. Dans le cadre de ce projet, l’imagination fertile de la véritable Maya, se mêle à la perfection de celle fictive.
S’adressant avant tout aux plus jeunes, et aux adultes, « Maya, donne-moi un autre titre » laisse en sus, la possibilité aux parents de trouver des idées créatives agréables pour leurs enfants.
