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samedi, décembre 6, 2025
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Festival CinéMasala

KAAMELOTT – DEUXIÈME VOLET – PREMIERE PARTIE

Claire Blanchard-Buffon
Claire Blanchard-Buffon
Cinéphile passionnée, écrivaine et musicienne depuis son enfance, elle offre son âme d’écorchée vive au besoin de l’art et de la transmission de ses émotions. Voter folie est-elle la même ?

L’aventure continue ! Le Roi se relève et les Chevaliers de la Table Ronde renaissent de leurs cendres. La machine se relance et les quêtes reprennent pour la gloire du Royaume de Logres. L’espoir vit encore dans les cœurs.

Le Royaume de Logres se relève difficilement mais sûrement de sa révolte contre le régime totalitaire de Lancelot. Le Roi Arthur ne montre pas plus de volonté à participer qu’auparavant, mais l’idée germe dans son esprit, mû par ce qui lui reste de compassion et d’altruisme. Les nouveaux chevaliers de la Table ronde commencent les quêtes avec le même but, même flou, de trouver le fameux Graal. Certains manquent cruellement à l’appel sans pour autant démoraliser les autres.

Enfin, le deuxième chapitre est là ! Oui, ce n’est que la première partie, mais il est tout de même arrivé. C’est avec plaisir que je retrouve cet univers cher à mon cœur, avec un petit pincement tout de même puisqu’il est palpable que le rythme à changer depuis le début, que les acteurs, bien que toujours aussi passionnés, sont plus âgés et donc moins énergiques et enfin que certains apparaissent à l’écran alors qu’ils et elles nous ont déjà quittés dans la vraie vie. Les moyens sont plus conséquents et ça se voit. Les décors, les accessoires, les costumes par exemple, sont plus recherchés, plus élaborés et plus aboutis.

Le casting, riche lui aussi, comme la cuisine, est surprenant parfois, familier et rassurant. Les acteurs, les nouveaux surtout, ne sont pas toujours légitimes. Leurs jeu étant bancal et peu profond. Ce qui ne se marie pas au final à l’esprit de Kaamelott. Alexandre Astier nous avait habitué à plus de qualité de jeu. Vingt-trois années après les premières images, l’ambiance est fatiguée. Cela dit, ce sentiment colle tout à fait avec l’esprit de dépression dans lequel le personnage principal, Arthur Pendragon, se trouve. La symbolique de la quête de l’identité, de l’utilité même de sa propre existence fondue au milieu des autres sont parfaitement exposées. Chaque protagoniste essentiel interprète sa version de la déception, de la tristesse, de l’abandon et de la maladie. Avec ses hauts et ses bas, avec son espoir et la détermination de s’en sortir, tous les personnages jouent une partition qui finalement tire l’ensemble vers une promesse de rédemption et de renaissance.

La musique est splendide tout simplement. Un élément nécessaire, qui garde son caractère de narratrice et de spectatrice critique de l’histoire.

Résolument plus pour les fans, ce deuxième opus est un délice fourmillant sans s’éparpiller de chemins individuels et de cause commune. Une fresque humaine aussi ancienne que contemporaine où le plus petit sert le dessein du plus grand dans la discrétion.

Bien entendu, la suite est attendue avec une avidité assumée.

Réal. : Alexandre Astier

Acteurs : Alexandre Astier/Anne Girourard/Thomas Cousseau/Audrey Fleurot/Nicolas Gabion/Virginie Ledoyen/Aurélien Portehaut/Jean-Christophe Hembert/Christian Clavier/Linnel Astier/Jacques Chambon/Carlo Brandt/Joëlle Sevilla

Distrib. : Ascot/Elite Films

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