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samedi, juillet 27, 2024
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Annecy 2023 : De mon coup de cœur de cette année, à la rétrospective

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

Plusieurs événements eurent lieu en ce dernier jour de la 62ème édition dudit festival, à l’exemple de la remise des prix pendant la Cérémonie de Clôture. Pour ma part, je profitai de 3 animations. L’une décevante, l’autre ravivant des souvenirs et une magnifique 3ème découverte.


« New Gods : Yang Jian » : Il fut un temps, fort longtemps en fait, Yang Jian était un Dieu puissant et très demandé par les Chinois-e-s pour différentes raisons. Mais à présent, il s’est reconverti en détective, voire tueur à gages. Cependant, tout changera le jour où une femme énigmatique lui proposera une mission plus périlleuse qu’habituellement. Déjà, parce que le passé et les démons de Yang resurgiront. Mais aussi car son enquête s’avérera finalement, une course contre la montre afin de sauver plusieurs royaumes, dont certains insoupçonnables…

Basé sur un récit du 16ème siècle très reconnu dans l’Empire chinois, « New Gods : Yang Jian » devient malheureusement, vite confus. Ceci, suite aux nombreux personnages, noms de lieux et traditions, pas forcément connues et compréhensibles en Occident.

Fort heureusement, les scènes d’action et les effets numériques demeurent maîtrisés et soigneusement préparés. Comme, la conséquente taille des personnages selon leur séquence qui garde leur cohérence par rapport à leur environnement.

De nombreuses allusions à la culture cinématographique s’imbriquent également au sein de l’animation. Si elles ne se remarquent pas aisément toutes d’office, ce sympathique divertissement permet de s’évader, d’en apprendre un peu plus sur la mythologie des dieux en Chine et de profiter de jolies scènes d’action.

« Les Maîtres du temps » : Perdide a sa réputation dans la galaxie… Soit, une planète dangereuse et sauvage. Aussi, quand Piel et son père se posent en catastrophe dessus, ce dernier va contacter son meilleur ami Jaffar, afin de sauver Piel. Après un bref échange, le petit garçon est envoyé au sein d’un endroit qui devrait le protéger des menaces de ce lieu inhabitable. Pour garder la communication entre Jaffar et Piel, un microphone longue distance. Un objet précieux et nécessaire, en attendant l’arrivée de l’équipe du Capitaine du vaisseau, devant gérer plusieurs complexes imprévus…

Ecrit en 1958 par Stefan Wul, « L’Orphelin de Perdide » s’avère être un roman d’anticipation mêlant la science-fiction et le suspens d’une manière assez novatrice pour l’époque. Car l’aspect spatio-temporel, demeurait rarement employé au sein des œuvres littéraires du genre.

Ce sujet reste d’ailleurs toujours fascinant dans cet animé à l’univers si particulier, devenu classique et mythique bien après sa sortie au cinéma en 1982 et au nom modifié, à savoir « Les Maîtres du temps ».

Si ses graphismes ont vieilli avec le temps, entre le doublage français toujours autant captivant, son intrigue originale et décalée et ses dialogues à la fois futuristes et progressistes, revoir « Les Maîtres du temps » pendant un tel festival, s’avère être un délicieux moment nostalgique et magique.

« Le Château solitaire dans le miroir » : Kokoro souffre toujours plus à cause du harcèlement scolaire qu’elle subit. Séchant davantage ses cours, parfois à l’insu de ses parents, sa vie va changer à jamais à cause (ou grâce) à son miroir. Curieuse et attirée par ces reflex lumineux, une fois qu’elle l’aura traversé, elle va se retrouver dans un somptueux château, face à 6 autres adolescent-e-s et une petite fille-loup. Sur place, les jeunes devront découvrir qui ils sont et où se trouve une étrange clé ouvrant un endroit tout autant énigmatique.

Si « Kagami no kojō », soit le nom du manga édité en 2017 et servant de ligne de conduite afin de créer l’animation susmentionnée, n’est pas un manga des plus connus en Europe, la situation pourrait changer suite à la sortie dudit animé prévue l’automne prochain, en tout cas en France.

Car son intrigue, les sujets de société encore trop souvent tabou et ses effets graphiques, créent d’une part, une animation fort intéressante et très éloignée des nombreux récits pour adolescents. Et d’autre part, ses mystères et les différentes émotions s’en dégageant, constituent tout au long de la trame, des ambiances particulières et souvent inédites au sein de telles réalisations.

S’adressant à un large public, la nouvelle fiction de Keiichi Hara (« Miss Hokusai ») aborde toutefois des thématiques plus dramatiques. Néanmoins, la légèreté et magie du cinéma, opèrent à chaque instant et rendent « Le Château solitaire dans le miroir », poétique et merveilleux jusqu’à la dernière minute.

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