Avec près de 400 projections prévues sur six semaines dans plus de 100 lieux différents, la cuvée 2024 s’annonce exceptionnelle. Une soixantaine de films documentaires seront présentés à partir du 2 mars et jusqu’au 14 avril pour montrer au public la beauté de la nature, l’importance de la protéger, et proposer des pistes pour y parvenir. Comme chaque année, les dizaines d’équipes de bénévoles ont fourni un travail remarquable pour proposer des invités qui interviendront après les films, des ateliers et autres animations autour du développement durable.
Le Festival est maintenant solidement implanté en France où environ un tiers des projections auront lieu, de Granville (Normandie) à Peymeinade (Alpes maritimes) en passant par Strasbourg et bien sûr les régions frontalières, ainsi qu’au Tessin avec un beau programme à Locarno et à Lugano. En plus des séances publiques, un nombre inédit de projections seront également organisées dans les écoles, puisque la sensibilisation des jeunes à la protection de notre environnement est une priorité des organisateurs.
Pour la première fois, un film se voit attribuer deux récompenses : Ruptures, d’Arthur Gosset, a séduit aussi bien le jury du Prix Jouvence que celui du Prix Albert Schweitzer. Ce film, porteur d’espoir, raconte l’histoire de jeunes dont le destin était tout tracé : après leurs études brillantes dans des écoles réputées, de bons jobs et de gros salaires leur tendaient les bras. Pourtant, rien de s’est passé comme prévu. Ils et elles ont fait un choix radical : renoncer à l’avenir qu’on leur promettait pour une vie qu’ils jugent plus compatible avec les enjeux environnementaux et sociétaux de notre époque.
Ruptures sera projeté 17 fois durant le Festival, notamment lors de la soirée d’ouverture qui aura lieu le 2 mars au Sentier (Vallée de Joux), en présence du réalisateur qui recevra ses deux prix à cette occasion.
Parmi les films qui devraient marquer cette édition, il faut également mentionner Naïs au pays des loups, de Rémy Masseglia. C’est l’histoire touchante et parfois drôle d’un père qui, durant plus de deux ans, a emmené sa fille Naïs, âgée d’un an au début du film, à la rencontre de la faune du Mercantour.
Entre voyage initiatique et éducation à la nature avant l’éducation scolaire, Naïs vivra jusqu’à ses trois ans de véritables instants magiques.
Le Retour du Balbuzard, de Stephan Rytz, qui conte la réintroduction en Suisse de ce grand rapace, Plastique, le suicide collectif ? de Peter Charaf, qui attire notre attention sur les risques sanitaires du plastique, ou encore Les Têtes givrées, de Stéphane Cazes, une fiction qui raconte comment un professeur réussit à intéresser ses élèves aux questions climatiques qui décident alors de tout tenter pour protéger un glacier, sont quelques exemples de films qui devraient passionner un large public.
Difficile de ne pas évoquer également le dernier film de Yann Arthus-Bertrand, Vivant, avec des images toujours aussi magnifiques, ni le Florilège de courts-métrages préparé par l’équipe de programmation du Festival.
Le film coup de coeur 2024 du comité de sélection du Festival est Soeurs de combat, d’Henri de Gerlache. Ce documentaire dresse des portraits croisés de plusieurs jeunes femmes qui se sont engagées corps et âmes pour la cause qui leur tient le plus à coeur, parce que, à leurs yeux, ne rien faire face aux menaces qui pèsent sur notre planète n’est pas une option. Leur courage et leur détermination sont particulièrement inspirants et porteurs d’espoir. Soeurs de combat sera projeté plus de 50 fois durant le Festival.
Les organisateurs attendent plus de 20’000 spectateurs cette année. Ils se réjouissent d’accueillir un public qui refuse de baisser les bras devant les mauvaises nouvelles, et espèrent que ces films lui donneront espoir et envie d’agir.
Le programme complet, les horaires, des extraits des films et toutes les informations pratiques sont dès à présent disponibles sur le site www.festivaldufilmvert.ch