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vendredi, décembre 5, 2025
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NIFFF 2025 : Rosamund Pike est stressante, la jolie poupée et le jeu rétro regrettable

Le Japon, le noir et blanc et la voiture en action

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

Avec 50 long-métrages vus au « NIFFF », cette très bonne édition me permit de plus belles découvertes juste avant la fin. Dont un film à suspense (quasiment) réussi, un d’horreur troublant et effrayant et une autre relative déception.


« Hallow Road » : Maddie ne se sent pas tranquille. Alice, leur fille, est partie beaucoup trop précipitamment de chez eux. La soirée qui devait se passer du mieux possible, s’alourdit. Jusqu’au coup de fil d’Alice… La course contre la montre commence. L’accident que la jeune femme a causé semble tragique et catastrophique. Pourront-ils arriver à temps pour l’aider ? Tout semble pourtant plus ou moins bien aller, mais une autre voiture arrive avant celle de Maddie et Frank…

Filmé en 17 jours seulement en 2025 entre l’Irlande et la République Tchèque, « Hallow Road » plonge directement les spectateurs-trices dans une ambiance stressante, relativement oppressante, mais peu soignée.

En effet, si son intrigue, sa distribution et ses dialogues demeurent riches, haletants et fort bien joués, les décors en arrière-plan, le jeu de la vitesse et des miles, déstabiliseront le public. Ce, à cause des trop nombreux faux raccords disséminés.

Néanmoins, les gens vont certainement vite se sentir happés par les différentes tensions et surprises amenées au gré de l’intrigue. En définitive, un huis clos en voiture intense, sombre et dont la fin laisser à supposer plusieurs hypothèses…

« Dollhouse » : Yoshie, Tadahiko et leur fille Mei vivent très bien avec les autres familles du quartier. Durant un des anniversaires avec les copains-ines de Mei, sa maman prend le risque de s’absenter un petit moment pour un achat quant à la fête. A son retour, c’est le drame inattendu… 1 an après, Yoshie a l’impression de voir sa fille dans une poupée semblant vivre à travers elle. Elle l’achète, revit lentement jusqu’à la naissance de Mai, qui les comblera. Leur vie cauchemardesque commencera quelques années plus tard…

Si le résumé de cette fiction ressemble aux films d’horreur américain comme le passable « M3GAN » ou l’excellent « Chucky », l’histoire est en fait davantage effrayante. Grâce à la glaçante et excellente fiction de Yaguchi Shinobu (« Dance with me »).

Du drame familial lié à la perte d’un enfant, puis l’horreur et l’enfer mené par cette étrange poupée, le public appréciant ce genre de pépite, pourra pleinement se régaler.

En fait et historiquement, le Japon accorde une grande importance à l’exhumation des poupées reliées aux êtres vivants, ou récemment morts. Ainsi, « Doruhausu » en version originale, se base sur un fait réel très reconnu là-bas. Une poupée dont les cheveux et ongles poussent toujours…

« OBEX » : Dans un monde rétro-futuriste, Conor a la chance de travailler à domicile. Il crée de cartes de vœux diverses grâce à son performant poste informatique. Très attaché à sa chienne Sandy, il mettra peu de temps à comprendre que sa disparition est liée au nouveau jeu informatique qu’il vient d’acheter, OBEX. Afin de la retrouver, Conor plongera au sein d’un univers inconnu où il rencontrera d’étranges personnages et lieux…

Réalisé par Albert Birney, « OBEX » paraissait au prime abord très intéressant. Une histoire avec une immersion au sein d’un jeu vidéo en noir et blanc, s’avère assez originale.

Pourtant, entre sa longue intrigue et les lentes séquences, cette fiction désenchante malheureusement rapidement. Même si sa place est bel et bien au « NIFFF » 2025, contrairement à la « Tour de glace », le récit de cette réalisation tourne en boucle.

Elle n’explore également, pas suffisamment le rétrogaming et la période moyenâgeuse concernée. Néanmoins, « OBEX » demeure très soigné au niveau des décors et peut plaire à un public curieux de découvrir un genre qui manque au cinéma actuellement.

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