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lundi, juin 23, 2025
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Annecy 2025: It’s showtime ! « Cristal », Ouverture & courts-métrages au commencement

Les animaux à l'honneur en début d'édition

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

Qui dit nouvelle édition pour un festival de films, dit une nouvelle programmation. En ce dimanche 8 juin 2025, les courts-métrages furent davantage proposés. Même si les récits ne captivèrent pas tous, la majorité eurent ses effets auprès du public.


Depuis 12 ans déjà, la fameuse Cérémonie d’Ouverture du « Festival International du Film d’Animation à Annecy » s’anime dès l’arrivée de son Délégué artistique, Marcel Jean. Au gré de ses propos, il invita d’autres personnes à prendre la parole.

Ainsi, le Maire de la « Petite Venise des Alpes » et le Président de l’organisme gérant le festival, « CITIA », expliquèrent (et rappelèrent) notamment qu’Annecy accueille cet événement depuis plus de 60 ans, que l’ancien haras de la ville aura dès l’été 2026, un nouveau centre lié à l’animation, et que cette rencontre cinématographique de grande et chaleureuse envergure, ne pourrait se faire sans les bénévoles.

Toujours autant conviviales, Annecy et ses environs accueillent cette année la Hongrie. L’un de ses emblème est d’ailleurs montré sur l’affiche officielle de 2025, le turul. Un rapace très grand, reconnu et craint au sein de ce pays de part sa mythologie.

Quelques chiffres ont été donnés pendant la Cérémonie. Comme la présence des 4’500 étudiant-e-s en rapport avec l’animation, les 14’000 accréditations validées (toujours en constante augmentation) ou les 40 balais du « MIFA ».

Il est également évoqué par Marcel Jean, l’importance de la parité entre les femmes et les hommes dans le domaine de l’animation. La représentation a déjà positivement augmenté au sein du festival depuis cette mise en avant datant de 2015. Mais la gente féminine demeure encore malheureusement, trop absente et il s’avère nécessaire de les soutenir davantage pour les générations futures.

Cette année, ce fut la réalisatrice Britannique Joanna Quinn de recevoir le prestigieux prix du « Crystal d’Honneur ». Très connue dans le milieu de l’animation, cette femme toujours indépendante utilise majoritairement, les crayons de couleur quant à ses créations.

Pour terminer et juste avant les séances diffusant les 5 courts-métrages proposés, le résumé de ces derniers nous furent présentés de manière dynamique et intéressante. Mes préférences se portèrent sur celui avec « L’avion » et l’autre « Sous l’océan ». Néanmoins, une grande déception s’imposa par rapport au nouveau court-métrage « Star Wars: Visions « Black ».

La bonne surprise s’avéra être la réalisation française, « Carcassonne-Acapulco ». Ou comment suivre un avion dans le ciel avec 2 pilotes qui n’hésitent pas à faire un feu de camp dans leur cockpit. Ils s’interrogèrent aussi longuement quant au mystérieux visiteur demandant l’ouverture de la porte arrière de l’appareil en plein ciel…

Une comédie à l’humour parfois cliché, mais vraiment réussie. Proche des créations des fictions des « Monty Python », les remises en question des protagonistes demeurent efficaces, très drôles et dérisoires. Une animation de 14 minutes loufoque et légère.

Bien qu’un peu trop longue et parfois répétitive, « 9 Millions de Couleurs » resta l’une des animations les plus mystérieuses et colorées de la journée. L’histoire de « Fran » et « Milva », une crevette plutôt hargneuse et un poisson aveugle. Au cœur de l’océan, aucune pitié entre espèces différentes. Pourtant… Et si un lien se créait entre eux ?

Sans dialogues, cette réalisation interpelle peu de temps après son commencement. La cruauté, l’indifférence et les différences des personnages, émeuvent. Une fresque poissonnière intéressante, mais ne s’adressant pas à un large public. Certaines scènes sont un peu dérangeantes et complexes.

Pour terminer cette « Ouverture », le fameux « Star Wars: Visions « Black ». Ou plutôt, le vite oubliable et décevant animé. Ciblé principalement entre 2 « Stormtroopers », la vie et la mort, les lumières et les ombres, le matériel et l’espace (temps) les entourent et les tourmentent depuis que la guerre a commencé.

Poussée (trop) à l’extrême, cette histoire propose une bataille psychédélique dans l’univers de « La Guerre des Étoiles ». Brouillonne, incompréhensible et manquant scènes notables, cette production japonaise peine à se distinguer même au niveau de ses graphismes. Et il sera très probable que les aficionados de la saga, n’adhèrent guère à cette fiction qui fait partie de la série aux 2 (voire 3) saisons  « Star Wars: Visions ».

Parmi les « Courts-Métrages – Jeune Public » proposés dans l’après-midi du dimanche 8 juin 2025, 2 d’entre eux en ressortir davantage, « Carton » et « Snow Bear ». Le 1er, réalisé par JP Vine d’une durée de 9 minutes environ, relate l’histoire d’un père célibataire et ses enfants.

Pour différentes raisons, ils sont obligés de partir vivre loin de leur ancienne charmante maison familiale. Et la surprise de leur nouveau lieu de vie sera amère… Mais les 3 cochons, car oui il s’agit d’une famille de porcins, se découvriront beaucoup plus de ressources que soupçonnées. Et une aide imprévue et supplémentaire pourrait leur donner l’espoir d’avoir un toit agréable.

Touchant, efficace, fort bien dessiné et conceptualisé, « Carton » remet en question le pouvoir de l’imagination, le principe de ne pas porter de jugements hâtifs ou encore, de laisser la juste dose (mais souvent complexe à percevoir) de liberté à ses enfants.

Poétique, quelque peu fantastique et surtout merveilleux, cette animation bouleversera plus d’1 cœur.

Quant à « Snow Bear », qui suit la vie d’un ours polaire cherchant un-e compagnon-ne dans un milieu froid et hostile, il s’avère impossible de ne pas songer aux animations de « Disney » au gré du récit. Des bonhommes de neige aux ours, plusieurs rapprochements se font inévitablement.

Les mésaventures de cet ours esseulé captiveront rapidement les festivaliers-ères. Tournée en 2024 en 2D, l’intrigue prend de l’importance dès les 1res images. Sans aucun dialogue, la beauté des décors, les autres animaux croisés ou les décisions menées par l’ours, rendent une histoire magique et magnifique.

L’adage connu dit « qu’il en faut peu pour être heureux » … Par rapport au plantigrade héros du récit, il devra la (joie) chercher un peu plus longtemps qu’espérer, mais il pourra également se créer de nombreuses possibilités grâce à son imagination et sa bravoure.

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