5 ans après le démarrage d’une série semblant basique, son étonnant succès prend fin avec panache, mais déroute quelque peu au niveau de sa séquence finale. Et en somme, « HPI » démontre que le foutoir dans sa tête, peut aider ou pas…

Composée de 8 épisodes, la dernière saison de l’excellente série française, reste plutôt bien scénarisée et toujours magnifiquement filmée et jouée. Au gré des épisodes, la brigade policière lilloise composée notamment de « Morgane & Karadec », résoudra plusieurs enquêtes troublantes et parfois complexes.
Cette fois-ci, les téléspectateurs-trices sont entre autres, immergé-e-s au sein du milieu professionnel méconnu, le « E-Sport » (le sport électronique). Une fête foraine avec de mystérieux secrets et une « Murder Party » dans le but de démontrer l’innocence du fils de la Commissaire, s’ajoutent aux morts énigmatiques.
Si ces affaires se résolvent de différentes manières grâce à la bonne coordination de l’équipe (quoique…) complétée par la « Commissaire Céline Hazan », l’informaticienne « Daphné Forestier » et le « Lieutenant Gilles Vaudraud », l’une des sous-intrigues devient davantage intéressante au gré des péripéties.
C’est justement le dénouement de cette dernière, au sein du 8e épisode de cette 5e saison, qui dérange quelque peu. Si l’implication de « Morgane » reste dans sa logique et manière de faire, son échappatoire finale ne convient malheureusement pas du tout.

Néanmoins, entre la diffusion d ’« HPI » dans de nombreux autres pays, une adaptation plutôt correcte pour le moment de la version américaine (« High Potential »), des dialogues mordants et intelligents et une alchimie rarement perçue avec autant de personnages, cette série a mérité son succès.
Et le dernier mot ne semble pas tout à fait dit… En effet, personne ne sait vraiment si par la suite (et quand ?), un nouveau développement cinématographique, ou sous format d’une nouvelle série ou téléfilms, pourrait être fait.
En définitive, la « DIPJ » (Département de Police Judiciaire) de Lille aura résolu de nombreuses énigmes et permis à « Morgan », de retrouver son sommeil. Quoique…

















