-1.1 C
Munich
lundi, décembre 15, 2025
- Publicité -
Festival CinéMasala

« L’Âme Idéale » – Un amour Impossible !

Alain Baruh
Alain Baruh
Le cinéma est un lieu merveilleux, on y trouve de tout: des comédies (mon genre préféré), des films d'auteurs (que j'apprécie pour leur diversité), des documentaires plus ou moins passionnants, des blockbusters et d'autres types de films. Fan du cinéma français et des pays latins, j'en ai fait ma spécialité. Rédacteur depuis de nombreuses années, j'aime partager mes connaissances et découvertes. «Le cinéma est fait pour tous ceux dont la curiosité est le plus grand défaut» Claude Lelouch

Doté d’un scénario puissant et d’un casting de qualité, le premier long-métrage d’Alice Vial, surprend d’emblée par les fortes émotions qu’il dégage. On pleure, on rit et on s’interroge sur la mort et l’appréhension qu’elle apporte.

Elsa, est une femme solitaire qui porte un lourd secret. Cette jeune infirmière (qui dégage une humeur changeante), travaille dans les Soins Palliatifs d’un grand hôpital normand. Déprimée par le départ prématuré de ses patients, auquel elle attache une grande importance, cette soignante les aide également, à franchir le pas, une fois décédés. Ce don unique, lui a été confié par sa mère, qui était également capable de voir et soutenir les morts avant qu’ils franchissent la « Porte Lumineuse ».

Son existence se complique encore un peu plus, le jour où Elsa (Magalie Lépine Blondeau) fait la connaissance d’Oscar (Jonathan Cohen) un beau jeune homme dont elle tombe éperdument amoureuse. Ce musicien intriguant, l’a recueilli chez lui pour la soigner après un terrible accident de scooter qui a failli lui faire perdre la vie…

L’Âme Idéale est le premier long-métrage réalisé par Alice Vial après cinq courts-métrages et quelques épisodes de la série Loulou (sortis en 2018). Le film est inspiré d’une femme qui (comme le personnage d’Elsa), avait un don de « médium » et travaillait comme infirmière dans un centre médicalisé pour les cas graves, en phase terminale. Respectée par les autres soignants en raison de sa médiumnité, elle avait besoin de passer un peu de temps avec chaque mort pour apaiser l’âme du défunt, avant qu’il ne s’en aille.

Parmi les différentes références de films au moment de l’écriture de L’Âme Idéale, Alice Vial cite notamment L’Aventure de Mme Muir de Joseph L. Mankiewicz (1947), Ghost de Jerry Zucker (1990) et Rencontre avec Joe Black de Martin Brest (1998).

Jonathan Cohen (Bref, Amanda, Ma Mère Dieu et Sylvie Vartan, Family Business, Une Année Difficile) n’est pas seulement acteur dans cette comédie sentimentale. Le comique français s’est associé à Jean Toussaint Bernard, comme coproducteur. Il a également donné quelques précieux conseils à Alice Vial pour la scénarisation du film. Peu de temps avant le tournage, Jonathan Cohen a rencontré Magalie Lépine Blondeau (District 31, La Femme de mon Frère, Plan B, Simple comme Sylvain) chez des amis. Le courant est très bien passé entre eux et l’artiste a parlé de l’actrice québécoise à la réalisatrice pour le rôle d’Elsa. Ce qu’il ne savait pas encore, c’est qu’Alice Vial l’avait vue en casting une semaine avant et l’avait déjà sélectionnée.

Ce duo romantique est resplendissant à l’écran, si on verse de nombreuses larmes durant la projection, on rigole aussi beaucoup à leurs blagues ironiques et délicates pitreries. Le scénario est captivant et la musique électronique qui accompagne l’histoire est superbe (Piano Dream, Disappear Again, Einstein, ).

Il est intéressant de noter qu’alors que ce n’était pas écrit dans le scénario, l’équipe du tournage a improvisé une scène en pleine nuit devant la salle de concert « Le Volcan ». Il n’y avait personne dans la rue, à l’exception de la réalisatrice, des comédiens et des membres de l’équipe technique. Sur un coup e tête, ils ont décidé de mettre de la musique très forte (excellente BO d’Olivier Marguerit) et de filmer le personnage d’Oscar en train de danser sur le parvis. Cette scène inédite, montre comme l’ambiance était bonne durant la mise en scène du film et cela, on le remarque clairement à l’écran.

Jonathan Cohen (Bref, Amanda, Ma Mère Dieu et Sylvie Vartan, Family Business, Une Année Difficile) n’est pas seulement acteur dans cette comédie sentimentale. Le comique français s’est associé à Jean Toussaint Bernard, comme coproducteur. Il a également donné quelques précieux conseils à Alice Vial pour la scénarisation du film. Peu de temps avant le tournage, Jonathan Cohen a rencontré Magalie Lépine Blondeau (District 31, La Femme de mon Frère, Plan B, Simple comme Sylvain) chez des amis. Le courant est très bien passé entre eux et l’artiste a parlé de l’actrice québécoise à la réalisatrice pour le rôle d’Elsa. Ce qu’il ne savait pas encore, c’est qu’Alice Vial l’avait vue en casting une semaine avant et l’avait déjà sélectionnée.

Ce duo romantique est resplendissant à l’écran, si on verse de nombreuses larmes durant la projection, on rigole aussi beaucoup à leurs blagues ironiques et délicates pitreries. Le scénario est captivant et la musique électronique qui accompagne l’histoire est superbe (Piano Dream de Dja vs Prosis, Disappear Again de Jan Blomqvist, Einstein & Da Vinci).

Il est intéressant de noter qu’alors que ce n’était pas écrit dans le scénario, l’équipe du tournage a improvisé une scène en pleine nuit devant la salle de concert « Le Volcan ». Il n’y avait personne dans la rue, à l’exception de la réalisatrice, des comédiens et des membres de l’équipe technique. Sur un coup e tête, ils ont décidé de mettre de la musique très forte (excellente BO d’Olivier Marguerit) et de filmer le personnage d’Oscar en train de danser sur le parvis. Cette scène inédite, montre comme l’ambiance était bonne durant la mise en scène du film et cela, on le remarque clairement à l’écran.

Le film tourné en Normandie, notamment au Havre a été mis en avant dans plusieurs festivals de cinéma comme celui de Varsovie ou le festival de cinéma méditerranéen de Montpellier (Cinemed). En outre, cette œuvre cinématographique a également été présentée comme film d’ouverture lors de l’édition 2025 du festival d’Arras.

Comédie dramatique & fantastique, durée 1h38.
Réalisatrice : Alice Vial
Scénaristes : Jean-Toussain Bernard, Jonathan Cohen & Alice Vial.
Avec : Jonathan Cohen (Oscar), Magalie Lépine Blondeau (Elsa), Florence Janas (Inès), Jean-Christophe Folly (Arthur), Anne Benoit (Mireille), Afida Tahri, Eric Naggar (Père de la fiancée d’Oscar), Nanou Garcia () ; Nina Aboutajedyne, François Chattot, Oscar Lesage, François Creton, Marie Lelong, Jean-Edouard Bodziak.
Production: Les Films entre 2 et 4, Gaumont International.
Distribution : JMH.
Sortie en salles 17.12.2025.

Article précédent
- Publicité -
Festival CinéMasala

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

- Publicité -