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lundi, avril 29, 2024
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Rencontre avec Christian Kellenberger, directeur du FFFH

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

Le Festival du Film Français d’Helvétie démarre sa 19e édition cette semaine. Daily Movies est parti à la rencontre du Directeur et co-fondateur, Christian Kellenberger.


Qu’est-ce qu’il fut le plus facile à préparer pour cette nouvelle édition ?
Disons que c’est un grand challenge d’organiser un tel festival. Le plus facile, à mon avis, c’était de convaincre Jean-Pierre Améris de revenir une sixième fois au FFFH à Bienne.

Et pour quelle occasion ?
Pour la présentation de son nouveau film très réussi, la rencontre de Louane et de Michel Blanc, deux différentes générations pour le film « Marie-Line et son juge », qu’on présentera le dimanche à 15h en présence de Jean-Pierre.

Vous portez plusieurs casquettes, quelle est votre préférée ?
Ecoutez, celle que je préfère, c’est celle que je porte en ce moment (Rires). Elle est toute nouvelle. En fait, j’ai fait un effort particulier aujourd’hui, c’est la première fois que je la mets et donc c’est ma casquette préférée.

Il y a une inflation depuis le COVID dans le milieu culturel. Comment le FFFH a géré cela et quel impact pour cette nouvelle édition ?
L’impact est forcément présent. Le renchérissement fait qu’il y a un impact, qu’on le veuille ou non. C’est vrai que de composer un festival en 2023, à l’image de celui de 2019, on a tout de suite quelques pourcents en plus au niveau des coûts. À nous de faire en sorte d’équilibrer le budget. Heureusement, on a des partenaires fidèles, chaleureux, qui sont à nos côtés plus d’une centaine. Et c’est comme ça qu’on a réussi à relever ce défi. Et puis en termes d’inflation, des films aussi, on peut en parler. La crise du COVID a fait qu’il y a moins de films qui sont actuellement produits. Il y a aussi évidemment le fait qu’il y a beaucoup de festivals de grande qualité qui tournent autour de nos dates. On a été vigilants, on a essayé d’équilibrer le budget au mieux, sans couper toutefois dans le contenu. Et c’est pour cette raison aussi que pour le public en tout cas, la 19ᵉ édition sera très belle. Et vous posez la question du public si le public est en attente, je pense que oui. L’année passée, on a fait des chiffres record malgré les deux ans de COVID. Et j’ai le fort sentiment quand j’entends déjà les retours aujourd’hui, que cette 19ᵉ édition sera un succès.

Du coup, il y a un changement tarifaire pour cette nouvelle édition ?
Alors, le seul changement tarifaire qui existe pour le public cette année, c’est la hausse du prix du billet de cinéma d’un franc, indépendamment évidemment de la bonne volonté du FFFH. Ça, c’est une contrainte ou un avantage, je ne sais pas pour les exploitations en tout cas, c’est une mesure qui a été mise en place en début d’année. On la suit bien évidemment et donc c’est la seule augmentation si vous voulez pour cette 19ᵉ édition.

Vous avez comme mascotte un joli et confortable canapé. Comment l’entretenez-vous et où il dort le reste de l’année ?
Déjà, il s’entretient. C’est comme un chien finalement : il faut lui donner à manger, il faut le brosser, il faut le polir (Rires). Et donc non, plus sérieusement, ces canapés dorment dans nos bureaux le reste de l’année. Ils sont réservés aussi à des partenaires engagés, motivés lorsqu’ils viennent nous trouver et discuter de l’avenir. Et donc ces canapés, ils sont un petit peu nos porte-bonheur, que ce soit pendant l’événement ou en amont pour pouvoir discuter avec nos partenaires.

www.fffh.ch

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