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mardi, avril 30, 2024
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The Flash : Pas d’éclair de génie !

Alain Baruh
Alain Baruh
Le cinéma est un lieu merveilleux, on y trouve de tout: des comédies (mon genre préféré), des films d'auteurs (que j'apprécie pour leur diversité), des documentaires plus ou moins passionnants, des blockbusters et d'autres types de films. Fan du cinéma français et des pays latins, j'en ai fait ma spécialité. Rédacteur depuis de nombreuses années, j'aime partager mes connaissances et découvertes. «Le cinéma est fait pour tous ceux dont la curiosité est le plus grand défaut» Claude Lelouch

Très attendue par les fans, la nouvelle production de l’univers cinématographique DC Comics a beaucoup fait parler d’elle : Une longue durée de réalisation, le retour de Super-Héros inattendus, un très gros budget et un temps de projection de deux heures vingt, mais le résultat n’est pas aussi bon qu’espéré…


Autant le dire d’emblée, le cinéphile que je suis n’est pas un spécialiste de superproductions américaines et encore moins un amateur de films du genre. Cela ne m’a pas empêché d’avoir un avis plutôt positif à la lecture du compte rendu de Warner Media, propriétaire de la franchise de DC Comics qui compte à ce jour, une cinquantaine de films sur le sujet, dont douze récents.

Dans la bande-annonce et après avoir brièvement parcouru le résumé qui l’accompagnait, j’ai appris que The Flash (Barry Allen) était un super-héros vêtu d’un costume stretch de couleur rouge arborant fièrement un éclair jaune comme logo. Le jeune adulte mal dans sa peau a été traumatisé dans sa jeunesse par la perte prématurée de sa mère et l’arrestation de son père accusé de lui avoir planté un couteau dans le cœur.

Le scénario semblait à priori intéressant et je me doutais bien que tôt ou tard devaient apparaître à l’écran des compagnons de justice et un ennemi quelconque doté, comme notre héros, de super pouvoirs.

Une fois au cinéma et la projection entamée, j’ai été surpris de découvrir un monde bien plus complexe. Flash fait partie de la « Justice League » (la ligue des justiciers, en français) un groupe de superhéros composé de Superman, Batman, Wonder Woman, Cyborg et Aquaman, qui ont déjà été présentés dans un film du même nom, en 2017.

Les héros des comics américains vont devoir user de leur intelligence et mettre en commun leurs pouvoirs surnaturels pour tenter de stopper les attaques et essayer de sauver le monde.

Cette nouvelle production de l’univers cinématographique DC fait également suite aux films : Man of Steel (2013), Batman v Superman : L’Aube de la justice (2016), Suicide Squad (2016) et Wonder Woman (2017).

Dans cette nouvelle œuvre, il est question de voyages spatiaux-temporels, car Barry Allen, alias The Flash n’est pas seulement rapide comme l’éclair, il est également capable de traverser les murs et stopper le temps qui passe pour effectuer des actions indispensables à la sauvegarde de l’humanité.

Ayant découvert, par hasard, qu’il pouvait aussi dépasser la vitesse de la lumière, le jeune américain a profité de cette opportunité pour régler un problème personnel. C’est ainsi que Barry s’est rendu dans le passé pour tenter de sauver sa mère sans imaginer un instant les conséquences de son acte…

Divisé en plusieurs histoires (voyage temporel, origine des personnages et scènes de combats) qui se complètent plus ou moins bien, ce long-métrage d’Andy Muschietti fait référence a des films tels que Retour vers le Futur, Superman et Spiderman 3 (même s’il ne s’agit pas du même univers), mais n’égale de loin pas les modèles originaux.

The Flash est un projet de très longue date. En 2004, on annonçait déjà David S. Goyer à la réalisation du film. Ce sont ensuite les noms de Seth Grahame-Smith et Rick Famuyiwa qui étaient respectivement attachés au long-métrage en 2016. C’est finalement le réalisateur argentin, Andy Muschietti, qui a décroché le poste trois ans plus tard.

Doté d’un budget de 220 millions de dollars, The Flash se présente comme l’un des projets les plus onéreux de DC Studios. Un montant colossal que l’on doit notamment aux effets spéciaux, mais également aux décors, en particulier la BatCave. Il est intéressant de noter que le Covid-19, qui a retardé la production et la sortie du film, a également pesé sur le budget.

Après avoir agressé un fan en 2020, Ezra Miller a régulièrement fait la Une de la presse à scandale depuis 2022. Arrêté à deux reprises à Hawaï pour trouble à l’ordre public et harcèlement puis agression, le comédien a été accusé de nombreux méfaits. Cela n’assombrit en rien sa prestation dans le film qui est excellente. L’acteur arrivant à jongler entre l’air naïf et immature d’un de ses personnages et le côté sérieux et réfléchi du second.

Doté de décors exceptionnels et d’effets spéciaux d’une incroyable perfection, le nouveau long-métrage d’Andy Muschietti, à qui l’on doit les films d’épouvante ça 1 et 2 (2017 et 2019) ainsi que Mama (2013), nous en met plein la vue tout au long de la projection.

Proposé également en IMAX, ce blockbuster d’une longueur de deux heures vingt, allie combats, intrigues et découverte. Cette aventure spatio-temporelle d’un dynamisme exceptionnel, laisse de nombreuses portes ouvertes pour une éventuelle suite, qui s’avère d’ores et déjà palpitante.

The Flash
USA – 2023
Duré: 2h24 min
Action, Fantastique, Science fiction
Réalisateur: Andy Muschietti
Avec: Ezra Miller, Michael Keaton, Ben Affleck, Michael Shannon, Antje Traue, Sasha Calle, Kiersey Clemons
Warner Bros. Switzerland
14.06.2023 au cinéma

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