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jeudi, mars 28, 2024
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Halloween Ends : Il est temps de régler ses comptes

Le mal va-t-il mourir ce soir ?

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

Sortez les couteaux en ce mois d’octobre ! « Michael » n’est jamais loin et ce chapitre clôturant d’une certaine manière la franchise et récente trilogie, le prouve bien. S’il déçoit un peu à cause du manque de rythme, entre les surprises et la dose de sang, le tour est réussi.


Corey se croit chanceux en cette soirée d’Halloween. Non seulement garder un enfant lui permet de se faire un peu d’argent. En plus, la maison de la famille est très grande et le chérubin a l’air sympa. Si l’ombre de Michael ne planait pas constamment 4 ans après ses derniers massacres, la vie pourrait être belle… Mais la soirée va finalement empirer. Entre le môme qui s’avère finalement être un vrai casse-pieds, sa mort tragique, et le traumatisme de Corey, ce dernier va s’en retrouver hanter pour toujours. Du côté des Strode, Laurie et Allyson qui survécurent aux attaques du tueur, la vie a repris son cours en 4 ans. La grand-maman continue d’écrire son livre tandis que sa petite-fille, essaie d’évoluer au sein de l’hôpital où elle travaille et où la jeune femme et Corey se rencontreront. Et ils en éprouveront un coup de foudre immédiat. Cependant à Haddonfield, rien ne se pardonne et le mal ne meurt jamais. Allyson, Corey et Laurie vont l’apprendre à leurs dépens et la nouvelle vague de terreur va largement les dépasser…

Très impliqué dans sa trilogie, le polyvalent cinéaste David Gordon Green achève un long chapitre sur un tueur fictif d’une manière assez surprenante et qui peut décevoir son public. En effet, si le rythme et l’histoire des 2 derniers « Halloween » fonctionnèrent, la dynamique d’ « Halloween Ends » change un peu trop.

Principalement parce que la trame et les nouveaux personnages peinent à se mettre en place. Si les spectateurs-trices apprécieront rapidement notamment « Corey Cunnigham » bien interprété par Rohan Campbell (« Snowpiercer » la série), le scénario n’offre pas assez de profondeur à ce personnage torturé. A regret, car comme souvent dans cette franchise, « le mal ne dort jamais » et peut atteindre tout le monde.

Malheureusement, « Corey » est le seul qui apporte le juste degré d’originalité à « Halloween Ends ». Car contrairement à « Halloween Kills », l’authenticité se perd. Tout comme le manque de cohésion des habitants d’ « Haddonfield » ou même, le mythique acharnement de « Michael Myers ».

Si la trame d’ « Halloween Ends » mène son public au niveau de plusieurs pistes, parfois très inventives, celles-ci ne demeurent pas toutes efficaces et pourraient même conduire les gens à se désintéresser du long-métrage durant de brefs instants. Notamment parce que ces dernières ont tendance à trop écarter les personnages centraux.

Toutefois et pour le grand plaisir des aficionados et connaisseurs-euses de la franchise du tueur au couteau, les morts gardent toutes leurs créativités et un bon aspect jouissif. La reproduction d’ « Haddonfield » continue à très bien fonctionner également.

En effet et dans la réalité, cette commune américaine n’existe pas. Elle provient dès le départ de l’imagination du créateur de la saga, John Carpenter. Les autres metteurs en scène, dont David Gordon Green, perpétuèrent cette tradition et évitent ainsi, les fonds numériques d’une fausse bourgade.

Comme auparavant, ce 13ème « Halloween » ne se déroule plus à Pasadena, mais dans un autre lieu, à savoir les états de la Caroline du Nord et du Sud. Et grâce à la magie du cinéma et aux décors, l’impression que tout se passe à « Haddonfield », se perpétue en beauté.

Finalement, quelques producteurs, dont John Carpenter, ont déjà confirmé qu’il demeure possible que d’autres couteaux de cuisine soient pris… Néanmoins, avec des situations travaillées différemment et peut-être même plus originales.

Tout s’avère donc possible pour « Michael » et « Laurie ». D’ici là, et même si cette fiction ne s’adresse pas aux enfants et aux personnes sensibles, le mieux reste à savourer « Halloween Ends » avec du pop-corn à mâcher silencieusement afin de ne pas perdre 1 miette de ce qu’il peut se passer à la cuisine…

Halloween Ends
USA – ANG – 2022
Durée: 1h51 min
Horreur, Épouvante
Réalisateur: David Gordon Green
Avec: Jamie Lee Curtis, Judy Greer, Andi Matichak, Nick Castle, James Jude Courtney, Kyle Richards, Rohan Campbell, Will Patton
Universal Pictures
12.10.2022 au cinéma

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