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vendredi, juillet 11, 2025
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« Jurassic World 4 / Renaissance » – Sur Mer et dans les Airs !

Alain Baruh
Alain Baruh
Le cinéma est un lieu merveilleux, on y trouve de tout: des comédies (mon genre préféré), des films d'auteurs (que j'apprécie pour leur diversité), des documentaires plus ou moins passionnants, des blockbusters et d'autres types de films. Fan du cinéma français et des pays latins, j'en ai fait ma spécialité. Rédacteur depuis de nombreuses années, j'aime partager mes connaissances et découvertes. «Le cinéma est fait pour tous ceux dont la curiosité est le plus grand défaut» Claude Lelouch

Le quatrième épisode de la série Jurassic World (signé cette fois-ci, Gareth Edwards) se démarque des précédentes créations du genre, par un nouveau casting, des monstres originaux et un scénario en deux temps.

Celà fait trente-deux ans exactement qu’est sorti sur grand écran, le premier long-métrage de Jurassic Park qui a fait découvrir aux cinéphiles, le monde fascinant des dinosaures.

Après quelques tests de recherche scientifiques, commerciaux et militaires douteux ainsi que de nombreuses catastrophes liées à l’avidité de l’homme, les propriétaires des îles (Nublar et Sorna) découvertes dans les deux trilogies franchisées, ont décidé tour à tour de condamner ces lieux maudits en y interdisant tout accès humain.

Le dernier long-métrage de Jurassic World, qui porte le doux nom de “Renaissance” débute donc logiquement dans un monde nouveau, où les rares espèces menacées sont une fois de plus, en voie de disparition. Comme d’habitude, nous trouvons dans la création de Gareth Edwards (Monsters – 2010 et Godzilla – 2014) un comité composé de quelques mercenaires, d’un passionné de zoologie, d’un businessman et bien entendu d’une famille malchanceuse, involontairement embarquée dans l’aventure.

Une fois n’est pas coutume, c’est sur l’océan que le scenario débute. Cette histoire rocambolesque qui rappelle malicieusement les attaques du requin Jaws (Les dents de la Mer), captive le spectateur dès les premières scenes de chasse à l’homme. Reuben, Teresa, Xavier et Isabella sont les premiers servis. Accrochés à la vie comme aux barres de leur yacht privé, ils espèrent pouvoir s’en sortir d’une quelconque manière…

C’est à environ 350 km de l’Équateur, aux abords d’un archipel tropical (où sont détenus tous les échecs scientifiques des différentes espèces réalisés pour le parc du premier métrage), que se déroule cette histoire. En plus des violents Mosasaures, les héros de cette aventure comptent faire également face aux terribles Ptérosaures volants et aux gigantesques Titanosaures pour mener à bien leur mission.

L’équipe du film a utilisé des animatroniques de tailles réelles pour donner vie aux dinosaures, permettant aux acteurs d’interagir avec des créatures plus vraies que nature. Les acteurs parfois jeunes ont dû surmonter leur appréhension initiale pour apprendre à travailler avec eux : si ce processus a été difficile pour certains, il a finalement conduit à des collaborations fructueuses et même à des attachements surprenants avec ces créatures artificielles. Le tournage s’est déroulé dans des décors naturels et spectaculaires, entre la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, Malte, l’Inde et la Thaïlande (les parcs nationaux de Khao Phanom Bencha, de Hat Chao Mai et d’Ao Phang Nga), notamment des jungles et des volcans. L’équipe a même dû évacuer le plateau à cause d’une éruption !

Jurassic World : Renaissance est le septième volet de la saga initiée par Steven Spielberg : le long métrage fait suite à Jurassic Park, Le Monde Perdu (1997), Jurassic Park III (2001), Jurassic World (2015), Jurassic World : Fallen Kingdom (2018) et Jurassic World : le monde d’après (2022). Deux séries animées ont également vu le jour entre temps: La Colo du Crétacé et La Théorie du chaos.

Si le thème de Jurassic Park signé John Williams est devenu culte, c’est le compositeur oscarisé Alexandre Desplat, qui signe la bande-originale de Jurassic World : Renaissance, en s’inspirant du thème original. Il s’agit de sa seconde collaboration avec Gareth Edwards après Gozilla (2014). La musique a été enregistrée dans les studios Abbey Road de Londres par 105 musiciens et 60 choristes.

Pour cette suite, le scénariste David Koepp et Steven Spielberg se sont basés sur la célèbre maxime : « La vie trouve toujours un chemin », qui les accompagne depuis le début de leur collaboration. Selon le scénariste, ce qui est formidable avec ce thème, c’est qu’il peut s’appliquer littéralement à l’intrigue sur la persistance de la nature, dont les dinosaures sont le symbole, ainsi qu’aux personnages et à ce qu’ils traversent.

D’une durée de plus de deux heures, cette œuvre esthétique de qualité plaira à un vaste public qui prendra plaisir à savourer de magnifiques scènes de grignotages en musique et profiter de supers effets spéciaux dont les américains, sont les maîtres en la matière.

Film d’aventures américain 2h13 minutes.
Basé sur une idée originale de: Michael Crichton.
Réalisateur: Gareth Edwards.
Scénariste : David Koepp.
Producteurs : Frank Marshall, Patrick Crawley, David Leitch, Kelly McCormick & Steven Spielberg,
Avec: Scarlett Johansson (Zora Bennett), Jonathan Bailey (Dr. Henry Bailey), Mahershala Ali (Duncan Kincaid), Rupert Friend (Martin Krebs), Manuel Garcia-Rulfo (Reuben Delgado), Luna Blaise (Teresa Delgado), David Iacono (Xavier Dobbs), Audrina Miranda (Isabella Delgado), Bechir Sylvain (LeClerc), Ed Skrein (Atwater), Phlippine Velge (Nina). Production: Universal Pictures, Amblin Entertainment, 87 North.
Distribution: Universal Pictures.


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