21.5 C
Munich
vendredi, mars 29, 2024
- Publicité -

The Green Inferno : Cannibal intox

En s’essayant au film de cannibale, Eli Roth un long-métrage opportuniste qui ne ravira ni les fans du cinéma bis italien, ni ceux du diptyque « Hostel ».


Projeté en octobre 2013 dans le cadre de la compétition fantastique officielle du festival de Sitges, le quatrième film d’Eli Roth est directement exploité en DTV (direct-to-video), presque trois ans après ses premières sélections en festival. Cette sortie limitée et tardive présageait un retour en demi-teinte de Roth après « Hostel, chapitre II » (2007). Malheureusement, le résultat est bien pire que cela…

The Green Inferno
The Green Inferno

A l’image de « Django Unchained », brillante relecture du western spaghetti par son ancien mentor Quentin Tarantino, Roth souhaitait livrer avec « The Green Inferno » un hommage au « cannibal movie » (« Cannibal Holocaust », « Cannibal Ferox », etc.), autre sous-genre du cinéma d’exploitation transalpin. « The Green Inferno » est un projet symptomatique de la seconde partie de carrière (post 2007) médiocre du jeune réalisateur, qui avait pourtant effectué une entrée fracassante dans le cinéma d’horreur avec ses deux premiers films (« Cabin Fever » et « Hostel »). Ce quatrième long-métrage d’Eli Raphael Roth s’inscrit dans la droite lignée de l’ignoble « Aftershock, l’enfer sur terre », première production de son association calamiteuse avec le scénariste et réalisateur chilien Nicolas Lopez. En se reposant sur la même structure narrative mélangeant le « teen movie » et le « splatter », qu’il utilise et épuise depuis « Cabin Fever », Roth met en scène le voyage d’un groupe de jeunes activistes new-yorkais capturés dans la forêt amazonienne par une tribu cannibale. « The Green Inferno » cumule et amplifie tous les défauts du cinéma d’Eli Roth : traitement immature, humour régressif à la limite de la stupidité et personnages caricaturaux. Faussement subversif et politique, ce nouveau film de cannibale ne tient jamais ses promesses et se limite finalement à un projet opportuniste par excellence, à l’image de toutes les productions du duo Roth/Lopez. Et ce n’est sûrement pas « Knock Knock », leur dernier projet en date, qui va relever le niveau.

The Green Inferno

The Green Inferno
De Eli Roth
Avec Lorenza Izzo, Ariel Levy, Aaron Burns
Dinifan

- Publicité -

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

- Publicité -