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mardi, avril 30, 2024
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« Dora et la Cité perdue » : Une exploration drôle et très réussie !

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

Si les plus jeunes seront ravis de voir leur héroïne sur grand écran, les adultes l’apprécieront peut-être moins. Pourtant et contre toute attente, la toute 1ère version au cinéma de « Dora » avec ses amis est vraiment amusante et bien sûr, éducative.


Dora, Diego et Babouche sont les meilleurs amis au monde. Ils ont beau vivre en pleine jungle, rien n’arrête leur imagination et bêtises d’enfants. Pourtant un jour, Diego s’en ira accompagné de ses parents dans un monde beaucoup différent. Quelques années plus tard, Dora fera pareillement suite à la demande de ses parents. Tellement habituée à la jungle animale, elle devra s’adapter à celle urbaine. Quoiqu’il en soit, elle garde toujours contact avec ses parents… Jusqu’au jour où ceux-ci ne donnent plus aucun signe de vie… Une situation anormale. La jeune exploratrice décide donc de quitter sa ville pour aller les secourir. Accompagnée par Babouche, son singe, Diego et 2 connaissances dont elle se serait bien passée, leurs folles aventures et sauvetage les mèneront même à la mystérieuse Cité d’Or…

Créée en l’an 2000 par Valerie Walsh, Eric Weiner et Chris Grifford, la série télévisée animée et éducative « Dora l’Exploratrice » a été rapidement victime de son succès. Traduite pour plusieurs continents, dont au moins 8 pays européens, ses explorations n’ont cessé de plaire aux enfants, tandis que les adultes s’en sentaient toujours plus exaspérés.

Après presque 20 ans d’adaptations dans le petit écran, et en sus des milliers de produits comme les livres ou jeux vidéo, la jeune héroïne de 7 ans passe dans un formant plus long, avec une intrigue quelque peu différente et surtout, une actrice ayant 18 ans au sein de la fiction. C’est d’ailleurs par rapport à son âge qu’elle quitte la forêt. Car ses parents lui demandent de partir en ville afin que la jeune fille commence ses études et se fasse davantage d’amis.

Si le projet cinématographique paraissait absurde lors de son officialisation en 2017, qui plus est avec le metteur en scène anglais James Bobbin (le scénariste du show du rappeur « Ali G » au début des années 2000) et Michael Bay (la franchise « Transformers »), l’adaptation évolua et finalement, s’acheva. « Dora et la Cité perdue » sort donc dans les salles obscures début novembre 2019. Et ce, malgré Michael Bay ayant communiqué par la suite officiellement, qu’il ne participait pas à ladite production.

Que cette implication soit à la base vraie ou fausse, cela n’a pas empêché « Dora et la Cité perdue » de se finaliser et d’entourer l’exploratrice de ses fidèles compagnons à l’exemple de son cousin « Diego », de son fidèle singe « Babouche » et même de son fameux sac à dos… Mais pour mieux comprendre comment ce dernier camarade pourrait exister, le mieux rester à aller voir le long-métrage au cinéma.

Car en plus de divertir, d’amuser, d’éduquer les chérubins, voire d’ajouter une pointe d’auto-dérision, la nouvelle version des mésaventures de l’aventurière réserve de nombreuses surprises. Également au niveau de la distribution des rôles quant au doublage. Ainsi, Danny Trejo (« Dead Again in Tombstone ») ou encore Benicio Del Toro (« Sicario La Guerre des Cartels ») ont collaboré par rapport à des protagonistes qui leur sont… plutôt inhabituels. Néanmoins, la meilleure performance revient à Isabela Moner (« Transformers : The Last Knight »), soit la comédienne incarnant « Dora ».

Sa légèreté, joie de vivre, son empathie et sa sensibilité permettent notamment, de mieux comprendre quel est le caractère de « Dora » en sus de l’animation. Parce que même si ses péripéties ont un lien avec les versions télévisées, le choix de la faire entrer dans l’adolescence la rend plus humaine et moins agaçante.

« Dora et la Cité perdue » demeure donc un pari étonnement réussi, drôle et qui plaira sans nul doute à un large public. En outre, aucune violence n’est présente. Les allusions à la franchise, et à d’autres films, font aussi partie de la réalisation et ont bien été intégrées.

En fin de compte, et ce tant pour les amateurs-trices que les connaisseurs-euses, il serait même très intéressant d’avoir une suite et de savoir quelle est l’évolution de « Dora » et jusqu’où peuvent aller ses explorations dans le monde avec ses amis. Le long-métrage demeure donc parfait pour les fêtes de fin d’année.

Dora l’exploratrice (Dora the Explorer)
USA, AUS   –   2019   –   Adventure
Réalisateur: James Bobin
Acteur: Isabela Moner, Michael Peña, Eva Longoria, Temuera Morrison, Eugenio Derbez, Madeleine Madden, Malachi Barton, Adriana Barraza, Christopher Kirby, Natasa Ristic
The Walt Disney
06.11.2019 au cinéma

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