Un monde fantastique, des orphelins, un petit mutant qui ignore être l’héritier d’une famille aux pouvoirs magiques terrifiants, des sportifs trouillards et lourdingues, des créatures à mi-chemin entre le chien et l’humain; roublards, puissants, lâches, imbus d’eux-mêmes et casaniers: voilà le monde des Dofus.
Première partie d’un conte qui annonce une saga futuriste, délirante, humoristique et noire. Un combo gagnant, si on en croit ce volet. Une recette chargée et un scénario bien rempli. Joris, le héros, est aussi adepte d’étranges créatures : les pupuces, qui aiment les poils par-dessus tout… La qualité de l’animation est à la hauteur des grandes productions. Une finesse dans les détails et un réalisme dans les mouvements donnent un ensemble harmonieux. La bande son est magnifique et apporte une part de splendeur à ce film. Les créateurs et les producteurs se sont apparemment donné de la peine pour perfectionner ce long-métrage et c’est un réel plaisir de plonger dans cet univers. Cela dit, vous ne pourrez pas le regarder en dilettante. L’histoire, les dialogues et les scènes nécessitent une attention particulière, sous risque de vous perdre dans les méandres du scénario comme dans un labyrinthe. Cette richesse me fait penser ce à quoi Tolkien pourrait ressembler en film d’animation de science-fiction. La suite ! Vite !
- Réalisation : Anthony Roux, Jean-Jacques Denis
Ankama Praesens