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mardi, mars 19, 2024
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Les proies – (1971)

La guerre de sécession fait rage en Amérique et il ne fait pas bon se faire prendre par les sudistes lorsque l’on est un Nordiste blessé. Le caporal nordiste John MacBurney a été gravement blessé lorsqu’Amy, une adolescente de douze ans, le trouve à moitié agonisant. 

Elle décide de le ramener au pensionnat pour jeunes filles dans lequel elle vit pour qu’il puisse être soigné. Mais on est en pays sudiste et toutes les pensionnaires ne sont pas d’accord de lui prêter main forte. La directrice a décidé qu’elle le remettrait aux autorités dès qu’il serait guéri. Toute cette gent féminine ne tarde pas à succomber au charme du beau caporal qui n’hésite pas à conter fleurette aux unes autant qu’aux autres, quitte à provoquer des drames dus à la jalousie. Un homme dans ce pensionnat met l’émoi de ces jeunes filles à son comble et fait ressortir chez chacune l’envie de se sentir belle. C’est ainsi que la directrice, son assistante ainsi que l’élève la plus âgée ont totalement succombé à son charme. Le caporal se sert de cette situation pour en tirer avantage et projeter une fuite avant que la situation ne lui échappe.
Un film qui n’a malheureusement pas très bien vieilli, mais où l’on retrouve avec plaisir un Clint Eastwood en pleine jeunesse en duo avec Geraldine Page dans le rôle de la directrice du pensionnat.
Le film commence lorsqu’une jeune fille d’à peine treize ans partie loin de chez elle pour aller à la cueillette des champignons tombe sur ce soldat blessé qui, sans se poser de question, l’embrasse sur la bouche, peut-être pour s’assurer de son aide. Ce qui frappe, c’est que cette jeune fille a plutôt l’air d’avoir dix ans et la voix est celle d’une petite fille et non pas d’une adolescente. Cette même jeune fille parle à un corbeau qui est attaché à la balustrade du balcon du pensionnat. 
Ce récit est supposé être un drame psychologique et historique. Le jeu des acteurs est volontairement surjoué et les dialogues sont quelque peu caricaturaux. Difficile alors de ne pas sombrer dans la critique facile tant cette ambiance est lourde et dérangeante.

  • De Don Siegel
  • Avec Clint Eastwood, Geraldine Page, Elizabeth Hartman, Jo Ann Harris, Pamelyn Ferdyn
  • Universal
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