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samedi, juillet 27, 2024
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LUFF 2023 : Direction la Belgique et la « Bruceploitation » !

Des "OBNIS" aux combats...

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

En cette 22ème édition du « Lausanne Underground Film and Music (pas de M dans l’abréviation, dommage) Festival », soit du 18 au 22 octobre 2023, je pris le temps de découvrir 2 longs-métrages très différents, mais drôles, efficaces et rendant de nombreux hommages au 7ème Art.


« The Belgian Wave » : Entre 1989 et 1991, plusieurs centaines de Belges virent dans le ciel, des formes étranges avec de grands cercles rouge lumineux. L’affaire fit grand bruit internationalement et parmi les journalistes actifs sur place, Marc Varenberg. En pleine enquête ufologique, son caméraman et lui-même disparurent soudainement. 30 ans plus tard et après avoir découvert un mystérieux carnet de route, 2 reporteurs rouvrent ce dossier mystérieux afin de découvrir ce qu’il s’est passé. Leurs rencontres les mèneront au sein d’une Belgique très différente des années 90 ou de 2023… La folie, les croyances, la manipulation ou le fantastique, seront une infime partie de thématiques croisées pendant leurs expéditions.

Tourné durant une vingtaine de jours, avec une équipe soudée, déterminée et motivée par cet incroyable projet, « La Vague Belge » relate en toute objectivité, un fait divers belge assez oublié dans le reste de l’Europe actuellement.

Comme mentionné au sein du résumé de cette réalisation décalée et incroyable, il s’agit d’une fiction basée sur le vécu réel de personnes et témoignages bien distincts. L’idée d’en faire un film avec un certain degré de folie, survint après l’ouverture publique des archives américaines liées à ces apparitions également étudiées par « L’Oncle Sam » (FBI, CIA, etc.).

Si l’idée de base s’avère folle, le rendu l’est davantage, mais superbement réussi. Le mélange de genres cinématographiques accroche dès les premières minutes. Entre des dialogues croustillants, des moments cocasses, des séquences très soignées et son excellente distribution (dont le Franco-Suisse Karim Barras « Quartier des Banques »), « La Vague Belge » demeure efficace jusqu’à la dernière savoureuse minute.

Seul petit désavantage, sa longueur. Certaines scènes et personnages secondaires s’avèrent inutiles et la dynamique du long-métrage s’en retrouve changée. Fort heureusement, ces moments restent brefs et n’ôtent en rien la qualité de cette fiction insensée.

« Les 6 épreuves de la mort » : La Chine est compromise ! Des documents top secrets peuvent être volés par le Japon et l’Allemagne. Les services secrets chinois décident d’engager un professionnel des combats rapprochés afin de sauver leur pays. Pour ce faire, Chang doit se rendre discrètement, au sein d’un temple éloigné de toute civilisation. Au sommet de la tour de ce lieu spirituel, les papiers confidentiels tant convoités. Mais à chaque palier, le combattant devra démontrer son savoir-faire car de mystérieux hommes autant doués que ce dernier, lui barreront son chemin de différentes manières. Sans compter les gouvernements étrangers désireux de s’approprier les documents. Finalement, qui vaincra ?

En tête d’affiche de ce vrai-faux Bruce Lee, assez atypique de la « Bruceploitation » (soit des dérivés, faux hommages ou films Z plus ou moins liés au regretté comédien Américain Bruce Lee), Bruce Le. S’il ne fut pas le seul à imiter le maître des arts martiaux, il a été l’un des rares à lui ressembler relativement bien.

Au niveau de sa gestuelle, mimiques ou de ses déplacements notamment. Souvent décrié, à juste titre également, il eut fréquemment la réputation d’être un opportuniste arrivé au bon moment aux bons endroits.

Même si ses imitations (en plus des « collages » du visage du vrai Bruce Lee en post-production sans la technologie actuelle…) se discutent, au travers des « 6 épreuves de la mort », il les réussit relativement bien et avec aisance.

Evidemment, ce long-métrage vieillit mal et se classe davantage comme un nanar. Néanmoins, il fait parfois rire à juste titre et surtout, comporte de nombreuses et efficaces cascades. Les décors, naturels ou recréés en studio, amènent aussi différentes atmosphères propres à cette fiction (même s’ils sont répétitifs au travers de ce genre cinématographique).

55 ans après « Les 6 épreuves de la mort » dans les cinémas de par le monde, cette réalisation divertit, amuse et reste tout public. D’ailleurs, la plupart des étudiant-e-s présent-e-s à cette séance du « LUFF », l’apprécièrent par rapport aux éléments évoqués et bien d’autres encore.

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