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mardi, avril 23, 2024
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Vivre Simplement : chèvres et anarchie moderne au Tessin

Pauline Brandt
Pauline Brandt
Avec un master de français moderne avec spécialisation en études théâtrales, un bachelor en français moderne et histoire et esthétique du cinéma, Pauline Brandt met en œuvre tout son savoir-faire pour promouvoir le cinéma.

Le réalisateur Hans Haldimann nous emmène à la découverte d’une communauté dans les montagnes tessinoises. Leur particularité ? Suivant des principes de simplicité volontaire, ils vivent en auto-suffisance, sans surconsommation ni appareils modernes.


Une maison en pierres à flanc de montagne, des arbres à perte de vue, une bergerie, un enclos à chevaux et des poules qui se promènent. Nous sommes au Val Lavizzara, dans les hauteurs tessinoises. C’est ici, dans cette coopérative éco-responsable et autogérée que vivent parmi d’autres Katharina, SueSanna et Ulrich ; certains se sont établis ici après leur retraite, d’autres viennent travailler aux champs et maintenant une activité professionnelle rémunérée, d’autres ne sont ici que de passage  le temps d’une visite, à durée déterminée ou non, pour réapprendre à vivre sans les impératifs et contraintes d’une société moderne et toujours plus connectée. Ils vivent au rythme des saisons et du fruit de leurs récoltes, parlent du sentiment de pouvoir «ne compter que sur soi pour subvenir à ses besoins » sans dépendre d’un tiers, indiquant aussi, sans smartphones ni connexion Internet, « ne pas avoir besoin de savoir tout ce qui se passe dans le monde ».
La caméra d’Haldimann, souple et furtive, se déplace et respecte les silences  ces derniers sont nombreux dans la nature. Il propose en filigrane une réflexion sur les habitudes de vie découlant d’un système où la consommation se veut toujours plus effrénée. Soucieux de pouvoir être en contact avec les jeunes générations, SueSanna et les autres accueillent régulièrement des classes de la région, pendant un séjour où les élèves s’essayent à la coupe du bois ou à la lessive sans machine à laver. Le gîte est également ouvert aux visiteurs, pour un séjour plus ou moins long.
Contemplant la bergerie, une pensionnaire résidant à Bâle anticipe son retour en ville : «on ne réalise qu’une chose nous manque que quand on l’a perdue », conclut-elle.
Simplement vivre est à voir et à méditer.

  • De Hans Haldimann
  • Avec Katharina Lüthi, SueSanna Russell, Ulrich Stamani
  • Xenix Filmdistribution
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