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vendredi, mars 29, 2024
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« Carnage » : Un titre pour le moins approprié

Carnage, film des années 80, culte nous dit-on puisque, sur la jaquette, on n’hésite pas à le comparer à des perles telles que « Souviens-toi de l’été dernier », « Vendredi 13 » ou « Halloween ».


Hélas il n’en est rien : ce film tombe, dès le début, dans le gore facile qui ne fait même pas peur tant le déroulement est prévisible, et le scénario plus qu’usé : une bande de jeunes, garçons et filles, sont dans un camp de vacances. Ils décident de se venger d’un chef de camp trop sévère et autoritaire en lui faisant une blague, qui tourne naturellement  mal (pendant le sommeil de ce dernier, ils viennent placer sur sa table de nuit une tête de mort avec deux bougies dans les yeux, agrémentée de quelques aimables asticots, comme c’est effrayant) ; le prof est mort de trouille en se réveillant, gesticule et fait tomber la tête de mort sur ses draps, tout s’enflamme en deux secondes, et il flambe comme une torche avant de rouler dans la rivière qui lui servira d’extincteur.

Après cinq ans, on lui dit finalement qu’aucune greffe n’est possible, et qu’il va donc rester avec une tête de zombie défiguré toute sa vie. Horreur ! Vengeance ! Il va dès lors s’installer dans la forêt où a eu lieu l’accident, et bien sûr, se venge sur les prochains plaisanciers. Il y a là le tombeur fou qui insulte toutes celles qui se refusent à lui, l’ado limite attardé (Alfred) qui n’a encore jamais touché une fille et qui se la joue voyeur sous les douches, la grosse à lunettes, l’allumeuse-canon, bref, le ton est donné.

Une équipe qui se perd en canoë, l’autre qui se fait décimer un à un, jusqu’à ce que ce brave Alfred endosse le rôle du héros et finit par flamber cette chose, plus ou moins définitivement cette fois, puisque, on le sait, ce genre de créatures sont immortelles.

La sauce ne prend jamais, et les acteurs sont aussi mauvais que les rares dialogues. A recommander uniquement aux amateurs de slasher des années 80. Seul point positif : la musique signée Rick Wakeman (claviériste de Yes).

Réalisé par Tony Maylan
Avec Brian Mattheus, Leah Ayres, Brian Backer
Distribué par Filmways Pictures

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