Partis au mois de décembre en Côte d’Ivoire pour un article sur le cinéma ivoirien, j’ai été stoppé par un vilain moustique. Fâcheuse histoire, qui ma tout de même permis d’inventer un dicton « Ce n’est pas parce que tu as échappés au crocodiles que tu échapperas aux moustiques » et de surcroît rentrer en jet de la REGA.
Bref, tout mon projet a été avorté et je suis repartie bredouille en me posant la question de ce que ça pouvait être un cinéma 9D. En effet, il y a à Abidjan un cinéma 9D et la seule manière pour moi de vivre les sensations est de me retrouver dans cette ville, juste pour vivre l’expérience.
Trêve de plaisanterie, la Côte d’Ivoire était l’hôte d’honneur de la 25ème édition du Fespaco. Un village ivoirien aménagé spécialement pour l’occasion dans l’enceinte du Fespaco et plusieurs films présents dont deux en compétition long-métrage, « Innocent malgré tout » de Kouamé Jean De Dieu KONAN et Kouamé Mathurin Samuel CODJOVI et « L’Interprète » d’Olivier Meliehe KONE.
Sans grand intérêt, je passerai donc directement au court-métrage Normalium de Siam MARLEY. Il y a parfois des films qui sortent du lot, par pour leur qualité cinématographique, mais pour un sujet, une idée originale, traiter de manière innovante. C’est le cas pour Normalium, qui revoit les normes et les déviances sexuelles vues comme telles par certains. Dans ce film, l’hétérosexualité est devenue une déviance qu’il faut à tout pris cachée.
Ce film prend à contre-pied la réalité d’aujourd’hui, l’homosexualité étant bien souvent cachée en Afrique, s’avère être un bon moyen de mettre le sujet sur la table.
Fespaco 2017
Ouagadougou
Du 25/02 au 04/03
www.fespaco.bf
Un grand merci à Tunis Air et au Petit Futé pour leur soutien.