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mardi, mars 19, 2024
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FFFH 2018 : Le rétro, l’humour et le sport au programme pour la dernière journée de la manifestation.

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

Clap de fin pour ledit festival. Comme à chaque évènement du genre, les films à voir s’enchaînent. En commençant par « Guy », puis avec « Mauvaises herbes » et pour terminer « Chacun pour tous ». La journée fut donc formidablement riche en découvertes.


Autre film, autre ambiance avec la récente réalisation du multitâche Alex Lutz : « Guy ». Une découverte valant la peine, inattendue et surtout qui se différence du reste de la programmation du FFFH. Le comédien Spirou et Fantasio ») incarne une ancienne gloire des yéyés (période bénie où Claude François faisait fondre les filles et durant laquelle la Beatlemania battait son plein) recevant une idée de projet cinématographique. Il s’agira de filmer sa vie actuelle et son ancien parcours sous forme de documentaire. Au départ, je me suis demandée où était l’originalité. Cependant, au fur et à mesure de l’intrigue, je me suis laissé prendre par le rythme de l’histoire en sus des chansons. Il s’agit de la seconde mise en scène d’Alex Lutz. Par souci de facilité ou peut-être par confort, des personnalités sont visibles tout au long de l’histoire et finalement, elles confèrent l’idée qu’un bon long-métrage reste meilleur quand il est tourné en compagnie de gens de confiance. L’histoire semble basique, mais l’interprétation offre une telle vibration, qu’il est difficile de ne pas perçoire sa réussite. À la fois sarcastique et nostalgique, « Guy » fait partie de ses comédies ne s’oubliant jamais.

« Guy » a été vu par Minnie Equey participant exceptionnellement à la rédaction de mon article. Merci pour son implication.

Le prochain film vu, fut l’une de mes plus importantes attentes au FFFH cette année. La nouvelle réalisation de l’excellent et polyvalent Kheiron avait de quoi plaire et susciter une envie de découverte absolue. Sa précédente fiction Nous trois ou rien »), et première de surcroît, avait été un tel bonheur que je désespérais de retrouver un genre digne de ce nom. Avec « Mauvaises herbes », Kheiron confirme un statut de cinéaste incroyablement doué. Réussissant à créer une parfaite harmonie, tout en mélangeant différents thèmes importants comme la guerre et le mal-être, il agrémente sa recette en incluant une bonne dose d’humour recherché. Par conséquent, il demeure très difficile de ne pas succomber à son œuvre cinématographique. À croire que le jeune cinéaste franco-iranien sait raconter des histoires sans additionner les comédies surfaites. Une force nécessaire lui permettant d’éviter l’excès. Le casting reste également un régal et une délicieuse surprise. Le bagout certain de Kheiron a su convaincre la grande Catherine Deneuve Bonne pomme ») de participer au projet avec une interprétation aux antipodes de ce qu’elle incarne habituellement. André Dussolier est également de la partie et joue un personnage capital entraidant son prochain bien plus que prévu. Mais « Mauvaises herbes » ne serait rien sans le groupe de jeunes comédiens-iennes complétant à merveille l’intrigue.

Après tant d’ondes positives ressenties, je terminai ma journée toujours à Bienne avec le nouveau film de Vianney Lebasque : « Chacun pour tous ». Tirée d’une histoire vraie, cette comédie s’avère touchante et drôle sans tomber dans le mélodramatique. Pour rappel, en 2000 Sydney organisait les Jeux olympiques. Comme à chaque fois, cette grande messe du sport demeure un rendez-vous incontournable pour célébrer le dépassement de soi. Après la compétition « normale », s’ensuit les Jeux paralympiques permettant aux personnes atteintes d’un handicap quel qu’il soit de vibrer également pour son pays. Malheureusement, un scandale retentissant et faisant basculer plusieurs règlements légaux eurent lieu durant l’édition australienne. À l’époque le pays créant la polémique, l’Espagne, remporte une nouvelle médaille d’or grâce à son équipe de basketball aux déficients mentaux. Le long-métrage se base sur ce qu’il s’est passé au sein des 2 états précités. Car durant cette période, les juges apprirent la supercherie des sportifs qui se virent contraints de rendre leur récompense. En fait, sur les 12 joueurs de l’équipe, seuls 2 souffraient réellement d’un handicap mental. Porté par un casting fort intéressant à l’exemple Camélia Jordana Le Brio »), « Chacun pour tous » se veut un hymne à la tolérance. À l’époque, le pays créant la polémique, l’Espagne, remporte une nouvelle médaille d’or grâce à son équipe de basketball aux déficients mentaux. Il est normal de choisir une distribution mixte, mais moins de remarquer qu’une partie des gens sont écartés.

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