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vendredi, avril 26, 2024
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« FFFH 2021 » : Des saveurs culinaires en passant par les planches

Une 17ème édition prometteuse

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

Pour la 17ème édition du festival biennois, exceptionnellement, je ne me rendis ni à la Cérémonie de Pré-Ouverture, ni à celle de l’Ouverture. J’eu plutôt l’occasion de découvrir différents films originaux et montrant que le cinéma français a encore beaucoup de ressources.


En commençant par l’excellent et succulent dernier long-métrage d’Éric Besnard, « Délicieux » :

Quelque part dans la Province française au château du Duc de Chamfort, le cuisinier des lieux Pierre Mancelon essaie bon gré, mal gré, de servir Monseigneur selon ses menus commandés. Mais c’est plus fort que lui, le cuisinier ajoute toujours un plat supplémentaire. Sa composition avec de la pomme de terre fut celle de trop et l’amena avec son fils, à être renvoyé. Après avoir retrouvé un toit et rencontré Louise, le trio se rendit vite compte que leur auberge pourrait devenir un nouveau lieu restauratif, avant-gardiste même. Au point de proposer à chaque client-e une table…

Si la récente réalisation du cinéaste susmentionné est déjà sortie dans les cinémas en Suisse romande, la Grande Première au sein du « Festival du Film Français d’Helvétie » s’effectue surtout par rapport à la partie Alémanique. Quoiqu’il en soit, il faut être prêt-e à voir ce chef d’œuvre cinématographique en ayant l’estomac vide.

Car en plus de créer une délicieuse sensation de faim, de se doter d’une belle brochette d’acteurs-trices et de mettre en avant des systèmes de préparation ingénieux, surprenants et inoubliables, le film mérite d’être découvert et s’adresse à toute la famille. La fiction demeure également un véritable régal visuellement, au point d’en saliver.

D’autres réalisations à l’exemple de la très bonne comédie de Pascal Elbé complètent le « FFFH », avec « On est fait pour s’entendre » :

Antoine est un professeur célibataire se résignant à vivre dans sa bulle. Par surcroit et suite à de nombreux problèmes rencontrés, il est diagnostiqué malentendant. Une honte pour lui. En plus, sa voisine Claire ne cesse de le harceler car il crée des nuisances diurnes insupportables dans tout l’immeuble. Mais au détour d’un passage devant l’étage de cette voisine qu’il évite, il va voir une petite fille mutique devant sa porte. Entre les 2, un élan de sympathie va naître et les emmener au-delà de leurs différences.

Léger, pétillant, avec des piques bien placées, le nouveau film du metteur en scène et réalisateur précité ne manquera pas de plaire à un large public. Démontrant que certaines maladies ne sont pas forcément un lourd handicap, « On est fait pour s’entendre » amène les spectateurs-trices à mieux comprendre le quotidien d’une personne malentendante.

Ceci, sans oublier l’aspect de la fiction au niveau de la trame car ce n’est pas un documentaire. Le duo des adultes, à savoir Pascal Elbé (« Le Cœur en braille ») et Sandrine Kiberlain (« Les 2 Alfred »), amène indubitablement l’humour et la pointe de drame nécessaire qui plairont à de nombreux-euses spectateurs-trices dès sa sortie dans les salles pour mi-novembre prochain.

Haute Couture est aussi diffusé au sein du festival. Une histoire où la banlieue rencontre la préparation de vêtements soyeux et nobles. Nathalie Baye (« Les Gardiennes ») et Lyna Khoudri (« Gargarine ») sont en tête d’affiche de cette comédie dramatique fort intéressante et présentant un métier quelque peu oublié. Cette fiction décrit également qu’avec de l’inspiration et de la persévérance, toute personne peut arriver à concrétiser ses espoirs et rêves.

Pour terminer mes 2 premiers jours à Bienne, l’une des meilleures surprises en ce début de la manifestation, fut « Entre les vagues » :

Margot et Alma sont indissociables et ce, depuis leur 1ère folle rencontre dans ce lieu improbable. Elles font toujours les 400 coups ensemble et se couvrent quoiqu’il en soit. Rire, pleurer, partager leur joie, leur peine et tellement plus encore… Entre elles, des liens et moments de partage très forts se ressentent. A priori insouciantes, elles ont pourtant 1 objectif bien précis : celui de monter sur les planches. Déterminées, leur but va finalement être atteint. Mais un prix lourd inattendu arrivera…

Présentée à « La Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2021 », la seconde réalisation d’Anaïs Volpé risque fort de faire parler d’elle au moment de sa sortie prévue pour l’hiver 2022. Car son récit intimiste, efficace et surprenant, emmènera dès les premières minutes les spectateurs-trices dans un univers à la fois coloré, mais aussi bouleversant et très original.

Par ailleurs, les 2 principales protagonistes seront sans cesse en mouvement ce qui rend le long-métrage quelque peu nerveux, intriguant et pertinent. Une raison supplémentaire pour découvrir ce magnifique récit où l’amitié et la complicité féminine ont parfaitement leur place.

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