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samedi, juillet 26, 2025
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NIFFF 2025 : Mieux vaut éviter les requins, l’hôtel hanté et de se faire tatouer pendant une pandémie

De chamantes sources japonaises au bel hôtel fréquenté...

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

Alors que la 24e édition approche de la fin, les salles de cinéma se remplissent de plus en plus. Le bouche à oreille et les réseaux sociaux créent des engouements pour certains films, à l’inverse pour d’autres. De mon côté, j’ai retenu 3 nouvelles fictions.


« Hotspring Sharkattack » : De manière imprévisible semble-t-il, les clients de l’onsen principal de la ville d’Atsumi se font attaquer par… De requins. Un fait impossible, pourtant les traces de morsures sur les cadavres l’attestent bien. Désemparées, les autorités de cette ville côtière japonaise, décident d’évacuer les lieux, de faire appel à l’armée et aux scientifiques spécialisés dans ce domaine, afin d’éradiquer cette étrange invasion. Mais malgré leurs efforts, rien ne se passera comme prévu…

De nombreuses productions à des budgets très différents purent se concrétiser ces 20 dernières années avec plusieurs sortes de requins attaquant de façon meurtrière les humains. La franchise américaine « Sharknado », débutant en 2013 déjà, en reste l’un des meilleurs exemples.

Au travers de la réalisation du Pays du Soleil Levant et de son cinéaste Morihito Inoue, dont il s’agit de son tout 1er projet, « Onsen shâku » en version originale, ne s’avère ni trop original, ni suffisamment efficace, néanmoins très drôle et fort divertissant.

Car le but de cette fiction est de pousser la caricature, les effets numériques et les dialogues, le plus possible dans le dérisoire. Le meilleur exemple reste l’homme bodybuildé, ses réactions hilarantes et ses combats contre les requins. « Hotspring Sharkattack » demeure donc un très bon film Z idéal pour une soirée pop-corn.

« Alpha » : Sans en informer sa maman, Alpha décide de se faire tatouer une lettre bien précise. Elle sait qu’elle a bravé un interdit, mais elle ne s’attendit nullement à voir un inconnu chez elle qui en plus, dort dans sa chambre ! Suite à la frayeur de l’adolescente, sa maman devra faire preuve de patience et lui expliquer qui est Amin. Indépendamment de cette arrivée imprévue, un nouveau virus impacte l’espèce humaine, Alpha se surprend à avoir certains symptômes. Son nouveau tatouage en serait-il lié ? Car depuis son choix, tout empire…

Présentée en compétition au « Festival de Cannes 2025 », la nouvelle mise en scène et réalisation de Julia Ducournau (« Grave ») marque une nouvelle fois les esprits des spectateur-trices grâce à son originalité, son audace et son mélange de genres.

En tête d’affiche d’ « Alpha », l’incroyable duo Golshifteh Farahani (« Tyler Rake 2 ») et Tahar Rahim (« Monsieur Aznavour »), soit « la maman » de l’adolescente ainsi nommée, et le mystérieux oncle. Avec l’apport de la jeune comédienne Mélissa Boros, dont il s’agit du 1er rôle principal, le trio amène des dynamiques et synergies efficaces.

Physiquement, le plus frappant reste la transformation de Tahar Rahim. Mais au-delà de son travail, l’ensemble du long-métrage a été minutieusement préparé. Dotés de peu d’effets spéciaux, seuls ceux de la fin le dénaturent. Prévu pour fin août en Suisse romande, cette réalisation sera à découvrir sans tarder dans les salles obscures.

« Dead Talents Society » : Contrairement à ce que pense les vivants, les morts sont en constante activité. Les lieux hantés le restent à chaque fois pour au moins une bonne raison, obtenir le prix du Golden Ghost Award. Mais ce divertissement, sur le principe de base qu’est l’effroi, a aussi une contrepartie. Tout fantôme inactif, disparaît à jamais. Au sein de l’hôtel qu’elle hante, Catherine craint beaucoup cela. Encore plus avec la jeune morte fraîchement arrivée. Alors espérer redevenir célèbre et éviter son extinction, serait-ce de trop ?

En 2019, le cinéaste John Hsu propose au public taïwanais, son 1er long-métrage « Détention ». Fort de ce succès, il réfléchira à un nouveau projet original sur le thème des fantômes. 5 ans plus tard, « Dead Talents Society » sortit dans lesdites salles de cinéma.

En tête d’affiche de cette grosse production drôle et captivante, Gingle Wang (« Mary My Dead Body ») qui est la « Bleue » renfermée, Chen Bolin (« Breaking and Re-Entering ») en chanteur des années 90 ou encore, « Catherine », celle dépassée par la situation, jouée par Sandrine Pinna (« Tales of Taipei »).

Cette petite pépite cinématographique, présentée en exclusivité au « NIFFF » en cette 24e édition, sort particulièrement du lot grâce à son immersion dans les années 70, l’horreur et au gré des sujets sur le fond, dramatiques.

Au niveau du Box-Office taïwanais, il s’agit d’une nouvelle belle réussite. Ce qui permettra certainement John Hsu, de continuer avec de futurs projets intéressants.

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