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samedi, juillet 27, 2024
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The Beekeeper, qui s’y frotte s’y pique, et tant mieux !

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

La nouvelle réalisation de David Ayer réunit tous les bons codes des films d’action, son fond de vérité s’avère davantage dramatique. Qu’il s’agisse des abeilles, ou des personnes crédules face aux problèmes numériques. Mais finalement, l’essaim veille toujours et blesse si nécessaire…


Depuis son arrivée au sein de la ferme agricole d’Eloise, l’apiculteur discret et efficace Adam, a redressé l’exploitation avec efficacité. Notamment grâce à sa passion, les abeilles. Car entre son souci du détail et son amour pour les insectes, il arrive enfin à se sentir à sa place. Toutefois, cela va changer car sans prévenir, il va d’une part, se faire arrêter par la fille d’Eloise, agente au FBI, suite au suicide de sa maman. D’autre part, après avoir été libéré et appris la cause de tous les maux de la famille Parker, il va non seulement sortir de sa retraite, mais aussi démontrer qu’il ne faut jamais, jamais, s’attaquer aux ruches, reines et abeilles. Sous peine de picotements parfois… très violents.

Bien que l’histoire de « The Beekeeper » se déroule aux États-Unis, le tournage se fit en réalité au Royaume-Uni, pour des raisons méconnues. Si dans le fond, cela ne change rien et ne se perçoit guère grâce à la magie du cinéma, il est dommage de la part du scénariste de ne pas avoir respecté les lieux.

Si le fil rouge de la trame écrite par Kurt Wimmer (« Point Break 2016 ») s’avère intéressant et dénonce des malversations tragiques, des escroqueries redoutables et de terribles différences entre la jeunesse ambitieuse et    les anciens plus posés mais dépassés, ces problématiques ne sont pas assez approfondies et dénoncées.

Autre regret lié aux choix dudit scénariste, l’absence fréquente des abeilles. Si, le métier d’apiculteur, joué par Jason Statham (« Fast & Furious : Hobbs & Shaw »), se démontre d’une manière intéressante au début de la fiction, le récit les délaisse malheureusement trop souvent.

Certes, « The Beekeeper » donc « L’Apiculteur » en français, demeure davantage un film d’action explosif et divertissant, qu’un documentaire sur les arnaques sur internet ou les abeilles. Néanmoins, la parallèle animalière manque et change parfois la dynamique du long-métrage.

Cependant, le récit de la réalisation susmentionnée demeure soigné, fort bien filmé et au niveau des scènes d’action, et énergique. Certaines morts restent aussi originales et suffisamment sanglantes pour s’en amuser et les apprécier.

Si le protagoniste du comédien en tête d’affiche précité s’avère plutôt efficace et réactif, l’actrice Emmy Raver-Lampman (« Dog ») et son collègue du FBI, joué par Bobby Naderi (« Argo »), sont regrettablement écartés et pas assez adéquatement intégrés quant aux séquences d’action.

Heureusement, le duo jeune et vieux, soit Josh Hutcherson (« Tragedy Girls ») et Jeremy Irons (« House of Gucci ») remonte les moins-values de « The Beekeeper ». Principalement entre leurs accords et désaccords paradoxaux au niveau de leur différence d’âge, parfois de manière amusante.

Ainsi, la manière de vivre en qualité de Président de la société fictive de « Derek Danforth », alias Josh Hutcherson, s’avère moderne, respectueuse et gentille sur la forme et le principe, mais nullement dans le fond.

Le paraître est sa manière de vivre, telle une majorité de la gen Z (génération Z), mais cela pose souvent des problèmes. Comme les spectateurs-trices le découvriront au fur et à mesure de l’intrigue…

« The Beekeeper » demeure donc une réalisation au scénario plutôt simple, néanmoins aux problèmes de société assez complexes, mais pas assez exposés et exploités dans le milieu cinématographique et cette fiction.

Cependant, ce film permet de passer un très bon moment. Il s’adresse à un large public appréciant ce genre de longs-métrages, soit aimant les abeilles, l’action et où la vengeance peut se faire en toute liberté.

The Beekeeper
USA – 2024
Durée: 1h45 min
Action
Réalisateur: David Ayer
Avec: Jason Statham, Emmy Raver-Lampman, Bobby Naderi, Jeremy Irons, Minnie Driver, Jemma Redgrave, Josh Hutcherson
Elite Film
17.01.2024 au cinéma

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