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jeudi, décembre 4, 2025
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The Ba***ds of Bollywood, bâtard un jour, bâtard toujours et cela se comprend…

Les dessous de la plus puissante industrie 7e Art au monde

Laurent Billeter
Laurent Billeter
Le 7ème Art, pour moi c'est tout une histoire, Plus qu'une passion, qu'une grande occupation, D'Hollywood à Bollywood, De Michael Bay à Jean Marais, Je me complais dans ce milieu fabuleux.

C’est la série surprise, subitement annoncée, et qui a rapidement créé un bel engouement pour les aficionados et amateurs-trices des « Made in Bollywood, India ». Diffusée sur « Netflix », son originalité et degré de violence, séduisent rapidement.


Au cœur de l’industrie Bollywood, le jeune acteur Aasmaan Singh, son agente Sanya et son meilleur ami Parvaiz, font de leur mieux pour que ledit comédien puisse se faire une belle place. D’ailleurs, son 1er film est un véritable succès. A tel point que le producteur Freddy Sodawallah, Directeur de son propre studio, proposera à Aasmaan un juteux contrat exclusif. Mais problème, en toute discrétion, le jeune homme a paraphé avec le célèbre patron Karan Johar. Et ce choix va créer beaucoup, beaucoup de problèmes… Entre ses défis personnels, professionnels, son espoir de charmer Karishma, le père de cette dernière haineux à leur encontre, la mafia s’en mêlant et les imprévus, le déraisonnable semble être de mise.

7 épisodes d’une quarantaine de minutes composent la toute 1re réalisation du jeune cinéaste Arya Khan (« Rocky Aur Rani Kii Prem Kaahani »). S’il fut aidé par 2 collègues, son implication fut entière dans ce projet qui à la fois, dénonce et s’amuse de l’industrie cinématographique indienne.

Si l’histoire de certain-e-s bâtards de Bollywood commence relativement basiquement, un homme qui se cherche, pourrait rencontrer l’amour et perd tout… Un virage inattendu scénaristique rend son intrigue beaucoup plus captivante, intelligente et astucieuse.

En tête d’affiche de cette série uniquement sur « Netflix », des acteurs-trices d’âges et d’expériences différents. A commencer par le très bon trio que sont Lakshya (« Kill »), Anya Singh (« Stree 2 ») et Raghav Juyal (« Kill »), soit « Aasmaan – Sanya – Parvaiz ».

A la fois réfléchis, impulsifs et méticuleux, ces 3 gus rencontreront plusieurs embûches à cause d’eux. A leurs côtés et dans les autres rôles principaux, Bobby « Ajay » Deo (« Housefull 4 »), le charmant beau-père, Sahher « Karishma » Bambba (« The Empire ») sa fille déterminée ou encore, le vicieux Manish « Freddy » Chaudhari (« Hustlers »).

Souvent très proche de la réalité, relatant toujours avec de la satire et un bon humour noir des faits parfois réels, « The Ba***ds of Bollywood » a aussi le luxe d’avoir amené de grandes célébrités indiennes à participer à cette production. Néanmoins, il vaut mieux avoir vu la série pour déterminer qui ils-elles sont.

Certaines de ces personnalités ont également une importance régulière et notable quant au récit. Si les décors recréés restent assez réalistes, tous les plans numériques font malheureusement souffrir. Même les plus fous et illogiques.

Autre problème à relever, tout le monde ne pourra suivre et comprendre chacune des intrigues et apparitions au sein de la série. Car parfois, il faut (vraiment) bien connaître le milieu du 7e Art indien afin de mieux saisir la situation et ses scènes.

Néanmoins, entre l’authenticité de « The Ba***ds of Bollywood », sa composition musicale réussie, ses dialogues croustillants et brutes (-aux), sa bonne dynamique et ses nombreuses scènes fort divertissantes, tout est réuni pour passer un bon moment et découvrir un univers différent.

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