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vendredi, avril 26, 2024
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Hans Ruedi Giger – (1940-2014)

Triste nouvelle et énorme perte pour les fans de SF suisses et du monde entier, une des figures du genre, Hans Ruedi Giger, nous a quittés ce lundi 12 mai à l’âge de 74 ans.

Né en 1940 à Coire dans les Grisons, le créateur Suisse se passionne très vite pour les univers fantastiques sombres. Influencé par le livre « Le Golem » et l’auteur H.P. Lovecraft, il déménage à Zurich en 1962 pour étudier à L’école d’Arts appliqués afin d’y suivre des cours d’architecture et de design industriel.

En 1976, il réalise un livre d’illustrations intitulé « Necronomicon » qui va très vite attirer l’attention de tous, dont celle d’un réalisateur américain prénommé Ridley Scott, qui voit dans les œuvres de l’artiste la future créature monstrueuse pour son film phare « Alien ». Le succès est immédiat, le monstre fait sensation et va marquer l’histoire du cinéma à jamais. Le travail de Giger est récompensé par un Oscar en 1980.

Suite à cette reconnaissance, Hollywood et l’industrie de la musique sollicitent beaucoup le génie : on retrouve sa griffe dans le film « La Mutante », « Prometheus », deux autres épisodes de la saga « Alien », l’affiche du film « Future-Kill », l’impressionnant micro de Jonathan Davis, chanteur du groupe « Korn », la sculpture d’Isis de la tournée de Mylène Farmer ou encore la guitare Ibanez signée H.R. Giger.

Au-delà d’être un artiste complet et multi talentueux, Giger était un homme passionné par toutes formes d’arts. Ayant eu la chance de le rencontrer, je peux dire que derrière le personnage étrange, se cachait un homme profondément humain, très sympathique et chaleureux, qui par son art inimitable a véritablement révolutionné et influencé l’univers fantastique. Il a su marquer par ses créations uniques et ses univers si particuliers et complexes.

Il nous a quittés bien trop tôt et laisse derrière lui comme héritage son Musée en Gruyères, toujours dirigé par sa charmante épouse Carmen à qui nous envoyons toute notre sympathie.

Souhaitons que dans l’au-delà, H.R. Giger puisse retrouver ces mondes fantastiques dont il a toujours rêvé.

www.hrgigermuseum.com

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