Malgré sa maladie et son récent décès, ledit comédien ne cessa de s’impliquer dans le milieu culturel français. Grâce entre autres, à sa géniale vocalise, il aura donc surtout marqué le milieu du 7e Art francophone.

Acteur, metteur en scène mais aussi comédien de doublage, Dominique se fit surtout remarqué par le biais de son timbre de voix prêté sur de grands personnages de fictions « Made in Hollywood ».
Si dès son enfance, il fit partie de la troupe familiale officiellement nommée « Les petits Maurin », il ne choisit pas forcément le cinéma comme métier principal à l’exemple d’un de ses frères, le regretté Patrick Dewaere.
En fait, l’homme derrière la voix eut une riche carrière, mais parfois instable. Il travailla dans plusieurs corps de métier comme saxophoniste ou acteur. Au sein de séries, d’émissions télévisées, des films, téléfilms ou sur les planches.
C’était aussi une époque où de tels emplois étaient peu reconnus et admirés par la population. Quoiqu’il en soit, c’est en 1960 que Dominique Collignon-Maurin commença son travail au sein du milieu du doublage français.

Au gré de ses castings réussis, dans l’actorat, la musique ou pour prêter sa voix, il fit de très belles rencontres. Patrick Poivey ou Gérard Darmon en sont quelques exemples (une rumeur évoque aussi Fernandel). L’un de ses derniers doublages fut récent. A savoir « Life of Chuck » au travers du comédien Mark Hamill.
Très apprécié dans ce milieu tant par ses regrettés collègues, que par les personnes appréciant les versions françaises, il participait volontiers à des discussions ouvertes afin d’exposer les situations préoccupantes liées à ces métiers.
Comme beaucoup d’autres « grosses voix » en rapport avec des films marquants principalement dans les années 1990 (à l’exemple d’Alain Dorval), il est sûr que « Big Daddy », « Raymond Rabbitt », « Hadès », « Luke Skywalker » ou « Zorg », tirent leur référence de la plus belle des manière grâce à l’apport vocal (a) mené et qui restera à jamais, inégalable.










