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dimanche, octobre 6, 2024
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VENOM 2 : LET BE CARNAGE ! – Amours et Colocations

Claire Blanchard-Buffon
Claire Blanchard-Buffon
Cinéphile passionnée, écrivaine et musicienne depuis son enfance, elle offre son âme d’écorchée vive au besoin de l’art et de la transmission de ses émotions. Voter folie est-elle la même ?

Venom et Eddie entretiennent une relation difficile entre compromis et soif de liberté. Parallèlement un condamné à mort, Cletus Kassady, demande à parler exclusivement à Eddie Brock pour une raison que tous ignorent. Eddie aimerait plus de calme dans sa vie et Venom veut absolument se rendre utile dans le monde des humains en combattant le crime. Un événement imprévu et terrible va catapulter les deux protagonistes dans un combat qui n’est pas vraiment le leur. Attention aux claquages !

Une suite attendue et qui comble une partie des attentes des fans de Carnage, bien qu’assez courte. Dans un style Marvel comic books respecté, l’action est prenante plus que l’intrigue en elle-même qui est, sommes toutes, assez mince. Mais est-ce vraiment le plus important ? Non, car les fameux symbiotes crèvent l’écran littéralement et effacent presque leurs hôtes. Il m’est difficile de ne pas voir un parallèle entre ces aliens-là et les symbiotes de Stargate. 

À l’instar des Tok’ra, Venom respecte son hôte plus ou moins et ses besoins, alors que Carnage laisse sa personnalité mégalo et égocentrique s’exprimer à loisirs sans se soucier de son hôte, comme les goa’uld. La réalisation est menée avec dextérité et, de toute évidence, avec une compréhension complète des personnages, même si, encore une fois, Carnage n’est pas dépeint avec autant de soin que cela devrait l’être. Sauf s’il est prévu, ce que j’espère, que le troisième volet nous réserve une belle surprise, Carnage aura été bien trop vite expédié. 

C’est pourquoi on a une impression de danser dans un paradoxe. Andy Serkis semble aussi se retenir dans l’utilisation du talent et des capacités de Woody Harrelson. Malgré cela, c’est un deuxième opus réussi, aussi bien dans les décors, la photographie, le jeu de lumières, l’humour du scénario et enfin la maîtrise des effets spéciaux numériques. Dès la première minute, on plonge dans l’univers de Venom plus comic que le cinéma. 

Les fans seront certainement satisfaits, mais désireux de suivre l’expérience en sachant tout ce qu’il reste à illustrer. Bien que le film soit conseillé à un public de plus de 12 ans, les jeunes spectateurs déjà habitués aux films Marvel, pourront sans problème se familiariser avec ce fameux Venom, surtout si on considère que le volet suivant mettra en scène un certain Spiderman. En bref, un film pour les nombreux adeptes de l’enseigne des héros du grand M et un excellent film d’action pour les autres. 

À noter que le visionnage du premier Venom n’est pas absolument indispensable pour la compréhension du suivant, ce qui n’est pas si souvent.

Venom : Let There Be Carnage
USA – UK – CAN – 2021 – 1h37 min
Action, Fantastique, Science-fiction
Réalisateur:Andy Serkis
Casting: Tom Hardy, Michelle Williams, Woody Harrelson, Naomie Harris, Stephen Graham, Peggy Lu…
Sony Pictures

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